5 moyens pour surmonter ses peurs
La peur, l’émotion la plus désagréable qui existe. L’homme moderne est plongé dans un monde de peur :
La peur du rejet → Le rejet de ses parents, de ses amis, des autres
La peur d’être critiqué → Critiquer d’agir différemment, de faire différemment
La peur d’échouer → Échouer un projet, échouer une prestation
La peur de réussir → Quels vont êtres les conséquences de ma réussite
La peur d’être humilié → Lorsqu’on raconte une blague par exemple
La peur de parler aux inconnus → Parler à une fille, …
La peur d’être soi-même → Vivre selon ses propres valeurs : créer son entreprise, de voyager, …
“ Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au delà de toute limite. C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus. “
Nelson Mandela
Avant de commencer, j’aimerai revenir sur cette phrase de Mandela qui dit qu’à l’intérieur de nous, il y a une personne brillante, il y a une personne inarrêtable au potentiel illimité dont on a parfois peur d’assumer. C’est cette peur qu’il est important de surmonter pour arriver à obtenir confiance en soi.
Plus notre confiance en soi est élevé, moins notre peur nous envahit.
C’est pourquoi voyons ensemble 5 moyens de pourvoir surmonter sa peur.
1. La peur est une opportunité de grandir.
La peur est une opportunité à grandir, à évoluer. La peur est la représentation émotionnelle d’un problème que l’on vit. Mais arrêtons de voir les problèmes comme des problèmes mais comme des opportunité à s’élever et devenir une meilleure personne.
En ayant rien que cela à l’esprit, notre perception change complètement et le plus gros du chemin est parcouru. Il y a des peurs viscérales comme le danger physique lorsqu’on se fait agresser ou une attaque animale qui sont déclenché par notre cerveau reptilien qui ne cherche qu’à survivre à l’instant présent.
La majorité de nos peurs ne sont pas viscérales mais sont déclenchées par nos perceptions. On va imaginer une situation qu'éventuellement, il va se passer un jour et déclenche une peur. C’est pourquoi, on peut avoir peur d’une chose qui s’est déjà passé comme on peut avoir peur d’une chose qui ne s’est jamais passé.
On peut avoir peur d’un film d’horreur alors que c’est nous-même qui l’avons mis. Le cerveau ne fait pas la différence entre le réel, l’imaginaire, le virtuel et le symbolique.
Notre intuition va toujours chercher à nous faire grandir parce que l’évolution et l’apprentissage est le but essentiel de la vie. Notre coeur va nous diriger vers les évènements et les personnes qui vont nous faire évoluer.
Notre mental en revanche va cherche à nous en éloigner parce qu’il ne sait pas ce qui va se passer après, c’est pourquoi la peur se manifeste. Le coeur voit dans la globalité alors que le mental ne cherche qu’à survivre jusqu’à la prochaine étape de votre vie. C’est ainsi qu’il y a toujours deux voix qui s’équilibrent chez nous.
Une personne qui a peur et qui l’handicape dans sa vie (relation, amour, argent, projet, carrière, …) a son mental qui a prit le dessus sur son coeur et son intuition. L’intuition nous pousse à aller dans l’inconfort car c’est dans l’inconfort que se cache la vérité, la connaissance et notre bonheur.
L’inconfort provoque la peur du mental jusqu’à ce qu’on apprivoise l’inconfort de la situation nouvelle (nouveau travail, nouveau voyage, nouveau projet, nouvelle relation, …).
Une fois qu’on s’habitue tôt ou tard à la zone d’inconfort, ça devient confortable, le mental n’a plus peur parce qu’on a étendu la zone de connaissance de notre mental. C’est pourquoi, chaque zone d’inconfort qui provoque des peurs nouvelles est une opportunité à grandir parce que l’on transforme l'inconfort en confort.
Voyons les défis et les challenges de nos vies comme des jeux. Comme des enfants qui jouons. Un enfant joue à essayer de marcher, il tombe, il se relève, il tombe, il se relève et ainsi il arrive à marcher à force d’essayer parce que son intuition sait que c’est un apprentissage nécessaire à son évolution.
L’enfant peut souffrir de tomber mais comme cela a un sens, il continue et il n’a pas peur de recommencer autant de fois que nécessaire. Une personne qui va a la salle de sport peut souffrir de faire de faire certains exercices mais la personne sait que cette souffrance est bénéfique parce que ça lui permettra d’avoir plus de muscle, plus de force, etc…
Donc il n’a pas peur. Et c’est la même chose pour toutes les peurs que l’on exprime au quotidien. Derrière les peurs que l’on exprime se cachent nos plus beaux apprentissages et avancements dans la vie. N’oubliez pas que même si le chemin est parfois difficile, c’est que la destination à l’arrivée est plus belle.
2. Avoir le droit d’avoir peur.
La peur est avant tout, une projection négative de la réalité. Une personne qui pense négativement aura tendance à vivre dans la peur et le doute, tandis qu’une personne qui pense positivement aura tendance à vivre dans la confiance.
En ayant une projection négative de la situation, on s’imagine qu’il y a plus de perte que de gain. Par exemple, en parlant à un inconnu, on a peur qu’on va perdre de l’amour, de la reconnaissance, de l’argent ou du plaisir et qu’on va essuyer des critiques et des remarques parce qu’on imagine l’autre comme un ennemi.
Inconsciemment, notre cerveau recherche le plaisir et veut éviter la douleur, c’est pourquoi notre mental nous communique une information sous la forme d’un signal électrochimique qu’on appelle la peur lorsqu’il envisage une situation qu’il ne connait pas ou n’a pas encore expérimenté.
C’est pourquoi, le mental nous oblige à rester dans une certaine routine faite d’habitude qui se répètent pour nous rassurer et éviter l’inconfort et la douleur. Donc c’est normal d’avoir peur, c’est au contraire le signe que vous êtes entrain d’apprendre, de grandir et d’évoluer vers une meilleure version de vous-même.
Vous avez le droit d’avoir peur. Je ne connais pas un individu sur cette Terre qui n’a jamais peur. Avoir peur, c’est être normal, accepter sa zone de vulnérabilité, c’est à dire être à la frontière de ma zone de confort et d’inconfort. Avoir peur, c’est s’autoriser à être soi-même.
3. Défoulement émotionnel et le moment présent.
Les danses sont des thérapies millénaires qui permettent de libérer les émotions refoulées dans votre corps coincés dans les interstices de vos tensions nerveuses. Danser permet de dynamiser le corps et tout l’être. Il ne s’agit pas de danse de salon mais d’une danse spontanée, comme un vrai sauvage, accompagnée de son et gestes spontanée.
La spontanéité physique est le meilleur moyen de dépolluer le corps des tensions émotives de manière efficace et intense. Danser permet de stimuler la respiration et des métabolismes cérébraux qui se traduisent par un afflux de bien-être et de vitalité dans tout l’organisme.
En agissant ainsi, vous revenez à l’instant présent et votre peur et vos doutes disparaîtront aussi vite. Vous n’êtes pas obligé de danser mais de bouger de manière spontanée à la manière d’un enfant, vous pouvez également faire des grimaces pour libérer tous les tensions psychiques qui crispent les muscles du visage et des yeux.
Essayez, vous verrez à quel point les grimaces est un moyen de détente très puissant.
4. Se focaliser vous sur les gains.
"Soit j’apprend, soit j’avance."
Nelson Mandela
Créez des scénarios mentaux en mettant votre attention sur la magie et ce sur quoi vous désirez. Prenez le contrôle de vos pensées et focalisez vous sur les gains. Dans la majorité des situations, on imagine plus les pertes que les gains.
Imaginez les gains nous procurent une sensation de confiance et de réussite alors que lorsqu’on imagine les pertes, cela nous procure une sensation de peur et de doute qui va faire que l’on doute de soi-même. Par exemple, si vous avez peur de parler en public.
Vous pouvez vous imaginez et si je me fais siffler, et si je perds le fil de mon discours. Peu importe l’expérience que vous allez vivre, aussi douloureuse soit-elle, vous allez dans tous les cas apprendre. Vous allez être fier de vous de l’avoir au moins fait et laissez-vous la chance de faire mieux la prochaine fois.
Qui n’a pas été mal à l’aise, la première fois qu’on a embrassé, la fois suivante ça se passait mieux et ainsi de suite. Donnez vous le droit de faire des erreurs parce que l’erreur est source d’apprentissage et est la fondation de votre réussite.
5. Rappelez-vous tout le chemin parcouru.
Prenez le temps pour vous remémorer tous les moments de joie, de gratitude, d’amour et de réussite que vous avez réalisé auparavant. Vous avez forcément de bons souvenirs.
Rappelez-vous particulièrement vos réussites, vous avez atteint tel niveau d’étude (peu importe le niveau d’étude → Ne vous comparez pas, il y aura toujours meilleur et toujours pire), tel niveau de salaire, tel situation familiale.
Même si à l’heure actuelle, vous ne vivez pas une situation au top dans un des domaines de votre vie, rappelez-vous ces moments de réussite qui sont le socle de votre confiance en vous. Pour augmenter votre confiance en soi, mettez vous au défi de faire une chose après l’autre.
Par exemple, pendant 30 jours je décide de faire de l’activité physique dès le matin à jeûn parce que ça va me donner de l’énergie et me permettre de bien commencer ma journée.
Pendant 52 semaines, je décide de lire 52 livres qui me permettront d'élargir ma connaissance et mon expertise dans le domaine de mon choix (santé, bien-être, relations, couple, spiritualité, la confiance en soi, …).
Accomplir ce type de défi, renforcera votre confiance en vous. Rappelez-vous, plus votre confiance augmente, plus vos peurs s’atténuent. Les défis réalisés s’ajouteront à vos souvenirs positifs pour surmonter vos futures peurs.
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