Pensées négatives : 10 habitudes à chasser. Par où commencer ?
Les pensées négatives prennent une place considérable dans notre esprit à tel point qu’elles peuvent nous empêcher littéralement de vivre. Vous aspirez peut être à une nouvelle vie mais vos pensées sont votre premier obstacle.
Dans cet article, j’aimerai parler de 10 pensées négatives qui reviennent le plus souvent dans nos esprits afin d’en être conscient pour les améliorer et les transformer en force mentale.
1. Avoir une mauvaise image de soi.
Nous pouvons être nombreux à avoir une mauvaise image de nous parce que nous n’avons pas confiance en nous, nous nous focalisons sur le négatif, ruminons les échecs et les difficultés au lieu de voir les opportunités et les apprentissages que l’on a tiré de nos erreurs passées.
Il est important de comprendre que plus je concentre mon énergie dans une direction, plus je vais aller dans cette direction que je visualise dans mon esprit.
Tout se passe avant tout dans notre tête. En imaginant notre esprit comme une boite que l’on arrête pas de remplir de pensées négatives, vous vous rendez compte qu’il n’y a plus de place pour y mettre des pensées positives et construire une bonne estime de soi-même.
En prenant l’habitude par exemple de noter tout ce que l’on a fait de bien dans la journée, on s’oblige à focaliser notre énergie sur les bonnes choses et non ressasser les mauvaises qui ne nous apportent rien.
Nous avons à l’intérieur de nous-même le projecteur de notre vie. Si notre état mental n’est pas clair, il est certain que notre vie à l’extérieur telle qu’on la vit ne va pas nous épanouir parce qu'elle va refléter notre état intérieur.
En revanche si vous avez l’esprit lucide et clair, tout va s’aligner dans votre vie pour aller dans la direction que vous souhaitez : construire une famille, trouver le job de votre vie, créer une entreprise, faire le tour du monde, apprendre une nouvelle langue, communiquer vos savoirs et vos compétences à grande échelle, …
Un esprit clair et lucide est synonyme de pouvoir. Le pouvoir est notre capacité à croire en nous et associé une image positive de soi-même. Une fois que l’esprit est clair, les actions à l’extérieur peuvent suivre pour aller dans la direction de votre choix.
Lorsque vous faîtes des actions, ne cherchez pas à vous demander si elles sont bien ou pas bien. Vous allez toujours trouver quelque chose à redire sur ce que vous faîtes parce que l'on idéalise souvent les choses dans notre tête. Mais l'essentiel est de toujours donner le meilleur de soi-même pour ne pas s'en vouloir.
2. Le regard des autres et le besoin d’approbation.
Autre pensée sur laquelle il est important de travailler, c’est de toujours se demander ce que les autres pensent de nous. On s’en moque de ce que les gens pensent de nous.
Combien de personnes vivent à travers le regards des autres pendant des années voir des dizaines d’années et se rendent compte au final qu’elles ont vécu la vie d’un autre ou à la place d’un autre : ses parents, ses professeurs, ses collègues, la télévision, …
Combien de personne qui ont tout pour être heureux : époux/épouse, enfant(s), bon salaire, belle maison, etc. mais qui au fond ne se sentent pas heureux, qui trouvent que les semaines sont longues, qui attendent le weekend avec impatience et même qui ont parfois du mal à apprécier les moments passés en famille.
Combien de personne se sentent complètement desséchés de l’intérieur parce qu’elles ne vivent pas ce pourquoi elles sont faites ?
Toujours se demander ce que les autres pensent de nous est synonyme de paralysie. On se paralyse soi-même à vivre notre droit d’être libre, d’être soi-même parce que notre peur du regards des autres nous oblige à jouer un rôle, un personnage que nous ne sommes pas au fond.
On sur-stimule notre cerveau à gauche à essayer d’anticiper, de comprendre et d’expliquer ce que les autres vont penser de nous à chacun de nos faits et gestes. Si je fais cela, lui va penser ça et l’autre va penser peut-être ça de moi. On se diminue soi-même d’abord dans notre tête avant même d’avoir essayé d’exprimer notre vraie personne.
C’est pourquoi ne laissez jamais passer une opportunité qui peut vous rendre heureux en étant vous-même même si cette opportunité ne plait pas aux autres.
3. Regretter le passé.
Autre pensée négative à oublier, ce sont les regrets relatifs à nos souvenirs passés. Dans la vie nous sommes parfois amenés à faire certains choix qui nous obligent à prendre des décisions.
Selon les choix que l’on fait, on se refuse à faire quelque de nouveau, à tenter l’expérience de sa vie, partir à l’aventure, lui dire “je t’aime”, se lancer dans une activité par peur ou par besoin excessif de sécurité qui nous paralysent encore une fois. La peur est notre pire conseillère.
Cette peur ou ce besoin de sécurité nous emprisonne dans une zone de confort qui nous détruit à petit feu sans s’en rendre compte. En choisissant notre zone de confort et en refusant le changement qui est inéluctable, on se condamne à regretter les évènements du passé. Pour éviter le regret, projetez-vous 10 ans plus tard et dites vous cela : “On regrette rarement d’avoir osé, mais toujours de ne pas avoir essayé.”
La vie est trop courte pour vivre dans le regret de nos souvenirs passés, de ce que l’on aurait du faire ou pas faire. Si on l’a fait, c’est qu’il y avait une raison. Si on ne comprend pas dans l’instant, c’est qu’il y avait un apprentissage à acquérir, un passage obligé à vivre pour nous permettre d’aller là où nous voulons.
Nous sommes parfois obligé de vivre le pire pour obtenir le meilleur donc inutile de perdre son temps à regretter. Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne leur arrive jamais rien.
C’est pourquoi, arrêtons de fixer nos yeux sur le passé que l’on ne peut changer mais de les tourner devant nous vers ce que l’on veut et le résultat que l’on veut. Le chemin se tracera au fur et à mesure.
4. Se projeter dans le futur.
A l’inverse du passé, nous avons une autre habitude de pensée négative qui est de sans cesse se projeter dans l’avenir. De quoi sera fait l’avenir ? Comment les choses vont se passer si je fais ci, si je fais ça ?
Tellement perdu dans le tourbillon de nos pensées absorbées par notre cerveau gauche que l’on s'empêche de vivre le moment présent. Le moment présent se vit à travers l’action. Si vous êtes dans l'action, vous êtes dans le moment présent et vous arrêtez de penser. Lorsque vous pensez, l’action est stoppée, le présent inexistant et vous vivez dans votre passé ou dans votre futur.
Il est important de penser et prendre du recul sur nos actions effectuées mais il est encore plus important de trouver un équilibre et faire la distinction entre nos pensées utiles et constructives pour avancer dans la vie et le tourbillon de pensée qui nous empêche de vivre. C’est très différent.
Planifier sa journée du lendemain la veille au soir avant de se coucher est une très bonne façon de penser, visualisez ses rêves que l’on souhaite atteindre est une bonne façon de penser également, cela nous enrichit et nous pousse à passer à l’action. La pensée est constructive et bienveillante.
En revanche, si l’on pense trop comme par exemple à tous les scénarios possibles qui pourraient se produire pour faire telle ou telle chose, on devient prisonnier de son mental et on s’empêche de passer à l’action. Le tourbillon de pensée fait remonter nos peurs et nos doutes qui nous paralysent. La pensée est malveillante et destructrice de toute perspective d'évolution.
5. L’autocritique.
L’autocritique est différente de la remise en question. La remise en question est une interrogation de sa position actuelle pour tenter d’éclaircir sa vision parce qu’on le sait clarté mentale = pouvoir.
En revanche, l’autocritique est la façon dont on prend du recul pour se critiquer mais cela ne fera en aucun cas avancer les choses. Au contraire, c’est le meilleure moyen pour avoir une mauvaise image de soi-même comme on l’a vu précédemment.
L’autocritique, c’est agir envers soi-même un peu comme un dictateur, un parent ou un professeur incompréhensible et autoritaire qui ne tolère jamais l’erreur. En agissant ainsi, on “tue” littéralement l’élève qui est en nous et en quête permanente d’apprentissage.
La soif de connaissance est quelque chose d’humain parce que associé à la curiosité, c’est l’une des actions les dynamisantes que l’on puisse réaliser. Être curieux de tout est l’un des meilleurs moyens de se redonner de l'énergie et se sentir vivant.
Laissons nous le temps d’apprendre, d’apprendre de nos erreurs, d’apprendre de nos expériences vécues pour avancer sereinement dans la vie. C’est très simple, à chaque fois que l’on fait quelque chose, qu’une action est posée, il y a deux résultats possibles :
Soit j’ai gagné et je franchis un pas de plus vers mon but,
Soit j’ai appris et je sais que je dois changer quelque chose dans ma prochaine action.
Dans tous les cas, je sais que je ne perds pas parce que je suis dans un apprentissage permanent et continu. Je ne connais personne qui sait tout sur tout, c’est humainement impossible, alors accordons-nous ce droit à l’erreur et cessons d’être rude et rigide avec nous même.
Cela ne veut pas dire de se laisser porter sans ambition ni but dans la vie parce que tôt ou tard, on ne sentira autant desséché que si on vivait à travers le regards autrui comme dit précédemment. Mais l'auto-critique en se focalisant sur nos erreurs et nos échecs est le meilleur moyen de se brûler les ailes soi-même.
6. Se mentir soi-même.
Trop souvent, on se cache derrière le mensonge pour éviter la douleur et le sentiment de mal-être qu’une situation inconfortable peut provoquer.
Pour éviter, ces moments de stress et de pression émotionnelle difficile dont on est parfois prit au dépourvu, le cerveau cherche sans cesse la facilité et le cerveau reptilien en particulier poussé par l’instinct de survie va chercher à retrouver la zone de confort au plus vite.
Ainsi, on se dirige très facilement vers le mensonge parce que ça rend la situation confortable et apaisante sur l’instant même. Sur le long terme, c’est une autre histoire.
Lorsque nous commençons à mentir aux autres, on se ment à soi-même parce que l’on assume pas d’être la vraie personne que l’on est, c’est à dire que l’on joue un personnage pour “caresser” l’autre dans le sens du poil.
On met une barrière entre soi et le personnage que l’on joue par un mensonge. Il est important de comprendre qu’il n’y a que la vérité qui pourra détruire ce personnage éphémère que l’on a créé pour se protéger l’espace d’un instant.
Tôt ou tard, vous serez obligé de faire preuve de vérité parce que le personnage fictif que l’on crée pour plaire à tout le monde va tellement prendre de place dans notre vie, mensonge après mensonge qu’il va nous posséder et nous rendre malade.
Malade physiquement ou mentalement, peu importe, l’accumulation des mensonges contre soi-même devra ressortir par un moyen ou par un autre :
Soit par une expression ouverte et confiante de votre vérité personnelle en vous assumant,
Soit par une maladie que le corps physique ou mental ne peut plus encaisser.
Même si la vérité est parfois dur à exprimer, à avaler et à admettre pour votre interlocuteur, il est important d’être vrai. Mieux vaut une personne vraie qui peut blesser, qu’une personne fausse qui vous caresse dans le sens du poil et vous fait perdre votre temps le temps que vous vous rendez compte de son mensonge.
7. Se focaliser sur ce que l’on ne veut pas.
Beaucoup de personne savent ce qu’elles ne veulent pas mais très peu savent ce qu’elles veulent. C’est une pensée et une habitude mentale très dérangeante parce que le fait de focaliser son énergie et son attention sur ce que l’on ne veut pas va nous diriger justement dans cette direction. Rappelez-vous, on se dirige là on focalise notre énergie et notre attention.
Si tu penses sans arrêt par exemple que tu ne veux pas que ta copine te quitte ou que ce type de pensée prend de plus en plus de place dans ton esprit, tu peux être sur que cette énergie que tu diriges va affecter ton état mental dans le sens de la pensée.
Si ton état mental va dans cette direction, la clarté diminue et le projecteur à l’intérieur de nous-même va changer le point d’observation. Ainsi, la situation à l’extérieur va forcément se modifier telle que tu as toi-même changé à l’intérieur. Tout commence avant tout dans notre tête. L’action suit notre état mental pour se réaliser dans la matière à l’extérieur.
C’est pourquoi, arrêtons de se focaliser sur ce que l’on ne veut pas mais plutôt sur ce que l’on veut. Si vous ne savez pas ce que vous voulez, vous devez avant tout commencer par là sinon votre clarté mentale ne sera pas optimale.
Enfin, prenez tout ce que vous ne voulez pas et déduisez-en le contraire dans votre tête, cela vous donnera peut être des idées pour savoir ce que vous voulez.
8. Se comparer aux autres.
Nous avons toujours été habitué à vivre en compétition avec les autres. À l’école, au sport et parfois même dans les familles. Ce sentiment de compétition est très déstabilisant parce qu’il nous pousse à voir l’autre comme un danger et quelqu’un à fuir ou à rejeter.
Voir autrui comme une menace ou un danger à éviter est le meilleur moyen de se retrouver seul et de s’enfermer dans son monde sans vouloir l’exprimer et l’exposer au monde.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas être compétitif ni se comparer mais le faire de tel sorte que cela va dans notre sens. Il est important de comprendre qu’il y aura toujours meilleur et pire que nous et ce dans tous les domaines de notre vie.
Il y aura toujours meilleur que nous, c’est pourquoi se comparer aux autres est le meilleur moyen de se décourager, de saboter notre volonté d’aller plus loin et de se rendre malheureux. En revanche, nous pouvons nous comparer à soi-même et l’approche est ainsi complètement différente.
Par exemple, hier j’ai soulevé 30 kilos au développé couché, mon objectif dorénavant est d’aller jusqu’à 35 kilos. Peu importe le temps que cela prendra, je dois laisser le temps à mon corps de s’habituer à cette charge supplémentaire et quand il en sera capable, je le ferai.
Ainsi on avance progressivement à son rythme en regardant nos performances individuelles et uniquement les nôtres, pas celles des autres. Les autres ont leurs atouts et leur dons que la vie leur a donnée. Vous avez les vôtres. Utilisez-les. Le besoin de s’accomplir et se dépasser s’effectue de cette manière et non en se comparant aux autres.
C’est pourquoi, ne cherchez pas à être meilleur que les autres mais à être meilleur que la personne que vous étiez hier ou il y a un an.
9. Se culpabiliser.
La culpabilité est également une pensée négative qui nous brûle les ailes. En effet, lorsqu’on laisse agir notre vraie personne, on agit pour son bien, vivre son droit d’être libre et on peut parfois se sentir coupable d’agir ainsi.
Coupable d’être égoïste, coupable d’avoir échoué quelque chose, coupable d’avoir blessé quelqu’un. On vit dans ce sentiment que l’on a pas le droit à l’erreur et que l’on doit être d’une générosité extrême à tel point de s’oublier soi-même.
Il est important de comprendre que si vous ne pensez pas un minium à vous pour prendre soin de vous par exemple, personne ne le fera à votre place. Non pas parce que les autres sont égoïstes mais parce qu’ils ont leurs affaires à gérer.
De plus, ce n’est pas de la responsabilité des autres de gérer vos affaires, c’est à vous. C’est pourquoi n’ayez pas peur de penser un minimum à vous pour vous élever et vous grandir.
Comment voulez-vous aider quelqu’un et le tirer vers le haut si vous même, vous n’avez pas prit le temps de vous élever et de tirer les autres à votre hauteur. La culpabilité est un sentiment qui nous ronge parfois et nous empêche d’exprimer pleinement notre plein potentiel.
Acceptons-nous tel que nous sommes, acceptons nos erreurs aussi grandes soient-elles, il y a toujours un apprentissage qui se cache derrière. Parfois nos plus grand rêves sont déguisés par nos pires cauchemars.
Les erreurs, les échecs sont des passages obligés pour vivre le bonheur recherché, c’est pourquoi nous n’avons en aucun cas besoin de culpabilité pour nous diminuer et sombrer dans l’autocritique.
10. L’impatience.
Dernière pensée négative dont j’aimerai parler, ceux sont celles relatives à notre état d’impatience. Nous nous sommes habitués à avoir tout, tout de suite dans l’instant.
Sans doute que les nouvelles technologies de communication instantanées sont en partie à l’origine de cette habitude de penser comme cela, qu’il faut avoir tout, maintenant.
Il est clair que lorsque l’on fait quelque chose, cela va prendre plus ou moins du temps pour que la graine que l’on a planté puisse germer.
Parfois, cela prendra 1 jour, 1 semaine, 1 mois, 1 ans, 10 ans, cela prendra le temps qu’il faut pour que ça germe. Notre Univers est régi par une loi que l’on appelle loi de cause à effet, c’est à dire que chaque causse va avoir des effets à plus ou moins long terme et que chaque effet à forcément une cause qui en est à l’origine.
Tout cela pour dire que lorsque l’on plante une graine : trouver l’homme ou la femme de sa vie, trouver le travail de ses rêves, apprendre une nouvelle langue, faire le tour du monde, etc. cela prendra plus ou moins de temps. Laissez-vous le temps d'apprendre pour arroser cette graine que vous avez planté par vos actions remplis de bonnes intentions.
Les choses ne se font pas instantanément dans l’immédiat comme on peut communiquer avec un ami ou un parent qui est à l’autre bout du monde.
Lorsque vous sentez l’impatience monter en vous avec tous les doutes et les peurs qu’elles laissent remonter avec elle, rappelez tout le chemin que vous avez parcouru, les choses que vous avez appris, les obstacles que vous avez surmonté jusqu’à maintenant et que l’essentiel n’est pas le résultat mais la direction vers laquelle aller.
Une direction est un chemin infini vers l’évolution et la connaissance de soi-même tandis qu’un résultat est un chemin dans lequel on a tracé soi-même sa propre limite qui fausse notre perception du bonheur.
Ce n’est pas en atteignant ce résultat tant espéré que l’on sera heureux, au contraire. Une fois atteint, le sentiment de plénitude sera de court instant si la perspective d’évolution n’est pas redéfinie.
En revanche, lorsque l’on se dirige dans une voie et que l'on sait que l’on est sur la bonne voie, cela prendra le temps que ça prendra que les graines que l’on a mit dans la terre puisse germer.
Confucius disait : “Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir”.
C'est une liste non exhaustive des pensées négatives qui nous empêchent parfois de vivre. Bien évidemment, il y en a tant d'autre mais c'est un bon début sur lequel on peut travailler pour éclaircir ses pensées et les mettre au service de sa vie.
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