Alimentation végétarienne : carence, mythe et manger équilibré.
Beaucoup de personnes dans les pays occidentaux où la consommation de produits animaux est quasi-omniprésente au quotidien s’orientent de plus en plus vers un régime végétarien à la fois pour des raisons :
Santé
Ethique
Environnementale
“ Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s’entretueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l’amour. ”
Pythagore
En effet, la consommation de produits animaux en excès est nocif pour notre santé. Bien que les recommandations officielles nous recommande un produit animal par jour pour manger équilibré, c’est une trop grande quantité pour notre organisme de nature "végétophile".
La production de viande est devenu une catastrophe environnementale parce que de nos jours on détruit 4 terrains de football de forêt tropicale en l’espace de 5 secondes. Sans parler de la déforestation de ce phénomène, on crée à la place de nos espaces naturels des élevages intensifs qui permet une production à grande échelle pour permettre à tout le monde de consommer des produits animaux à prix abordable.
C’est pourquoi, certaines personnes comprennent le besoin de revenir à une alimentation végétale en majorité où les produits animaux ne sont que des exceptions pour sortir au restaurant ou faire un repas chez des amis de temps en temps dans la semaine, le mois ou l'année.
Nous allons voir dans cet article pourquoi il est inutile d’avoir peur de réduire drastiquement sa consommation de produits animaux si on prend les précautions de diversifier suffisamment ses sources végétales.
1. Une approche physiologique et anatomique.
Notre nature anatomique et physiologique s'apparente très fortement à celle des grands singes comme le gorille par exemple. En effet, nous avons un/des:
placenta discoïdal,
ongles plats,
millions de pores sur la peau,
incisives bien développées,
molaires bien émoussées,
glandes salivaires bien développées,
salive et urine alcaline,
langue lisse,
estomac avec duodénum,
tube digestif de 12 fois la longueur du corps.
En tout ces points, nous sommes différents des espèces carnivores qui se nourrissent principalement d'aliments animaux.
De plus la nourriture carnée fermente rapidement dans les intestins, c'est pourquoi les carnivores comme le chat, le chien, etc. mangent des produits animaux parce qu'ils possèdent des intestins courts. Je rappelle que l'homme a de long intestins de plus de 10 fois la longueurs de son corps.
“Quand nous tuons les animaux pour les manger, ce sont eux qui finissent par nous tuer car leur viande n’a jamais été destinée à l’être humain”.
D’un point de vue physiologique, ce n’est pas adapté de consommer une grande quantité de produits animaux et encore moins de manière excessive comme c’est le cas à l’heure actuelle. Plus d'information sur la comparaison physiologique et anatomique des espèces.
2. Le mythe des carences : fer, protéines, vitamine B12.
Il y a de nombreuses idées reçues autour du régime végétarien notamment les carences :
- Fer,
- Protéines,
- Vitamine B12,
- etc ...
a) La carence en fer.
Il est important de rappeler avant tout que même des personnes qui consomment de la viande rouge soit disante riche en fer et de façon quotidienne souffre d'anémie.
Je sais que la science actuelle aime beaucoup porter une attention sur la quantité des éléments (nombre de calories, apport journalier nutritionnel, nombre d'heure de sommeil, ...) mais très peu de la qualité de ces éléments. Or, la qualité est aussi si ce n'est plus importante que la quantité.
La cuisson nécessaire à la consommation des viandes dénature les substances organiques de base. Plus la cuisson est forte et longue, plus l'atome organique de fer va perdre sa substance vivante parce que ne résistant pas à la chaleur, l'atome sera en majorité inorganique.
Or notre corps est fait de cellules vivantes qui a donc besoin d'éléments organiques pour les reconnaitre et les métaboliser à ses fins de fonctionnement.
La meilleure qualité de fer que l'on puisse trouver dans nos aliments est dans les végétaux crus qui ont conservé leur nature organique. En voici quelques exemples d'aliments riches en fer organique par ordre d'importance de leurs proportions :
laitue,
poireaux,
carotte,
pissenlit,
radis,
asperges,
navets,
concombres,
raifort,
tomates,
amandes (non salées),
etc ...
Il est tout à fait possible de consommer ce type d'aliment à chaque repas pour s'approvisionner en fer et toute autre substances vitale dont le corps a besoin. De plus, je rappelle que dans la majorité des cas d'anémie, ce n'est pas un problème d'apport en fer mais une capacité d'assimilation de ce dernier qui est en la cause.
On peut manger en grande quantité du fer mais s'il n'est pas assimilé, cela ne servira pas. C'est pourquoi, l'état du terrain est tout aussi important que les aliments que l'on apporte à notre corps.
On peut également faire l'analogie avec le calcium des produits laitiers. Certes, le calcium est présent en abondance dans le lait et ses dérivés mais il a été chauffé à ultra haute température qui la rendu inorganique.
C'est pourquoi, on constate à l'heure actuelle que les populations les plus consommatrices de produits laitiers sont les plus carencés en calcium et souffrent de maladies des os.
Si vous voulez de grandes concentrations de fer organique, vous pouvez consommer des graines germées. Elles font partie des compléments alimentaires naturels les plus intéressants à prendre.
Elles sont extrêmement riche en fer et bien d’autres minéraux et micronutriments dont le corps a besoin. Les graines de luzerne ou alfalfa se trouvent en magasin diététique. Vous pouvez les acheter toutes prêtes pour les consommer immédiatement sinon vous pouvez les faire germer vous même chez vous pour avoir un maximum de fraîcheur.
Je vous conseille d'éviter les suppléments en fer vendu en pharmacie pour retrouver votre apport par les aliments naturels qui seront plus appréciés par votre organisme.
b) La carence en protéines.
Les protéines sont essentielles à l'organisme notamment pour :
la formation et la croissance du sang,
l'activité normale des glandes,
la bonne santé de la peau,
la bonne santé des cheveux,
les cartilages des articulations,
le fonctionnement normal du foie,
etc ...
Voici un extrait sur les protéines animales du livre Votre santé par les salades crues et la diététique du Dr.Norman Walker :
"Les protéines composant la chair des animaux, mammifères, volatiles et poissons, ont été bâties dans leurs corps par les atomes organiques et vivants de la nourriture crue dont ils se sont nourris. Cette chair, naturellement est constituée de protéines complètes. Pour que notre corps puisse digérer de telles protéines, il doit d'abord les dissocier non seulement en leurs acides aminés d'origine mais aussi en leurs atomes d'origine afin de pouvoir bâtir ses propres protéines à partir de ces atomes et acides aminés primaires."
Les personnes qui veulent perdre du poids font parfois ce que l’on appelle des régimes hyper-protéinés. Cela consiste à manger une majorité de protéine et quelques fois des légumes pour simplifier le concept de ce régime.
La plupart de ces personnes se rendent compte que les protéines en excès sont nocifs pour la santé parce qu’elles abîment le foie. Les protéines que l’on trouve dans les viandes ne sont pas les mieux adaptés à l’organisme, c’est pourquoi nous pouvons en consommer mais uniquement en petite quantité.
Vous pouvez toutes les protéines nécessaires dans les végétaux comme dans les fruits oléagineux, les légumes et les verdures. Il y en a en petite quantité mais c'est totalement suffisant.
Des chercheurs ont montré que des populations musclées et jouissaient d'une santé radieuse en prenant que 20 à 30 grammes de protéines par jour. Ce qui équivaut à une alimentation à base de fruits, de légumes, des verdures et très peu d'aliments concentrés.
Une erreur à mon sens qu'il faut éviter est de consommer des légumineuses parce qu'elles sont plus concentrés en protéines que les viandes. Les légumineuses sèches et cuites sont extrêmement acidifiantes en raison de leur faible teneur en eau organique et leur teneur élevé en glucides et protéines concentrés.
Même si nous pouvons tolérer cette association incompatible, notre corps finira par être surchargé par l'acidité issue de la fermentation et la putréfaction qui résulte toujours d'une mauvaise combinaison alimentaire.
Notre corps fabrique lui-même ses protéines dont il a besoin par transmutations biologiques au niveau de la flore intestinale. Cette flore abrite une densité bactérienne qui a pour rôle notamment la synthèse des protéines.
Comment expliquer que le gorille qui est le primate le plus apparenté à l'homme et qui ne mange que des fruits, des légumes et des verdures pèsent plus de 200 kilos de muscle avec une force incroyable alors qu'il ne consomme aucune protéine concentré sous forme de viande ou de légumineuse.
Comment expliquer qu'un peuple naturel de Nouvelle Guinée vivant à 90% de papates douces ont des selles qui contiennent en moyenne 15 fois plus de protéines qu'ils en consomment dans leur alimentation. Comment expliquer qu'une poule ponde des oeufs dont la coquille est faite de calcium alors qu'elle ne mange que des céréales qui ne contiennent aucun calcium.
Les transmutations biologiques sont probablement les réponses à toutes ces questions.
c) La carence en vitamine B12.
Il y a également une grande peur véhiculée autour de la carence en vitamine B12 si jamais on ne mange pas de produits animaux. Cette vitamine ne se trouve pas dans notre alimentation mais elle est bien synthétisée par notre flore intestinale grâce à nos populations bactériennes au même titre que les protéines.
De plus, il est important de rappeler qu'il y a autant de végétariens que d'omnivore parmi les êtres humains qui souffrent de carence en vitamine B12. Preuve que ce n'est pas une simple question d'apport mais aussi une problématique de terrain intérieur qui permet la synthèse ou non de cette vitamine.
On ne se pose pas la question de savoir qu'est ce que mange les animaux pour avoir de la vitamine B12 que l'on convoite tant. Ils synthétisent eux-même leur vitamine B12 au niveau de leur flore intestinale exactement comme nous. Seules ces bactéries peuvent synthétiser cette vitamine B12.
3. Les études et les faits à l'appui.
a) Le rapport Campbell
C’est l’une des plus grande étude sur la nutrition. Réalisé par le docteur Colin Campbell qui est un très grand nutritionniste de notre temps. Il a écrit The China Study qui a fait l’effet d’une bombe aux États-Unis.
Il montre dans ce livre avec des preuves scientifiques à l’appuie l’importance d’adopter une alimentation végétale pour rester en bonne santé. Le “projet Chine“ étudia l’alimentation de 65 cantons de la Chine rurale en 1983-1984 et 1989-1990.
Plus de 10 000 personnes furent suivis et des gens habitant Taiwan faisait parti également de l’étude parce qu’ils présentaient des habitudes alimentaires à mi-chemin entre l’alimentation paysanne et les habitudes modernes américaines. Environ 50 maladies furent étudiées en détail et comparés.
Le rapport confirme que “l’être humain est un végétarien rendu vulnérable face aux fléaux du cancer, des maladies cardiovasculaires, de l’ostéoporose et du diabète par sa consommation de protéines et de graisses animales”.
Certaines études allaient déjà dans ce sens mais l’ampleur de cette étude permet d’affirmer que la quasi-totalité des habitants de la planète se dirigera vers une alimentation végétale dans les siècles à venir.
Le docteur Campbell affirme que la “nourriture d’origine animale n’est pas nécessaire et il faut s’en éloigner”. Il a montré également que les produits laitiers permettant de prévenir l’ostéoporose est un mythe sans fondement et que la plupart des végétariens ne souffrent d’aucune carence en minéraux, en oligo-éléments et en vitamines.
b) Les peuples naturels
Vous avez sans doute entendu parler de ces peuples naturels qui vivent en parfaite harmonie avec la nature que l’on appelle communément les habitants des zones bleus. Ce sont les zones géographiques qui comptent le plus de centenaires au monde.
Leur point en commun est une alimentation à base de végétaux en majorité et quelques produits animaux. Ces différentes zones sont répartis un peu partout à travers le monde comme par exemple la sardaigne en Italie, Okinawa au Japon, Loma Linda en Californie, etc…
Cependant, il est important que ce n’est pas uniquement l’alimentation qui font leur état de santé. Il y a toutes les autres composantes qui entrent en compte :
la pensée positive,
le sommeil,
les bains de soleil,
le contact avec la Terre, etc…
Si vous hésitez pas changer d’alimentation pour vous tourner vers une alimentation à forte tendance végétale, allez y progressivement en ajoutant par exemple plus de fruits, de légumes crus ou cuits à la vapeur selon les saisons et les besoins de chacun, des verdures quotidiennement. Ensuite, vous pourrez diminuer progressivement votre part de produits animaux lorsque vous le sentirez.
Comments