Viandes et produits laitiers : 5 idées reçus !
Les populations des pays occidentaux en particulier les pays d’Europe et d’Amérique du Nord consommaient en moyenne 70 % de leurs protéines sous forme végétales en 1900.
De nos jours, 70 % de nos protéines sont issus des produits d’origines animales.
Les éleveurs de bétail de partout à travers le monde occidental ont persuadé le grand public que les protéines des produits animaux étaient “complètes” alors que les protéines des produits végétaux étaient “incomplètes”.
“ Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s’entretueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l’amour. ”
Pythagore
C’est une absurdité sans fondement qui s’est installé dans l’esprit collectif de nos populations surtout lorsqu’on constate avec les dernières études qui le prouvent toujours plus qu’il y a tous les substances biologiques nécessaires à la vie et au bon fonctionnement de l’organisme humain dans les produits d’origines végétales.
La seule condition à cette réalité est qu’il est important de diversifier ses sources végétales, c’est à dire de consommer plusieurs sortes de végétaux pour s’assurer d’un bon équilibre alimentaire. Les produits animaux ne sont pas vitaux pour être en bonne santé. Au contraire, notre consommation à l'heure actuelle est devenue excessive.
Chaque année, c’est maintenant :
7 animaux fermiers par habitant qui sont abattus pour notre consommation, soit environ 50 milliards d’animaux.
1 terrain de football de forêt qui parte en fumée chaque seconde pour laisser place à de grand élevages industriels pour produire des produits animaux en masse
Notre civilisation de la viande est fondé sur certaines idées reçus qu’il est important de dénoncer et d’en prendre conscience pour se rendre compte qu’elle nous mène droit dans le mur.
1. La viande est-elle indispensable au fonctionnement de notre corps ?
Il est important de souligner dans un premier temps que tous les pays dans le monde ne sont pas de grand consommateurs de produits animaux en particulier de la viande.
C’est uniquement dans les pays occidentaux que les produits animaux ont prit la place que l’on connaît et que nous, occidentaux sont progressivement devenus boulimiques de graisses et de protéines animales.
Les comportements boulimiques mènent de nombreuses personnes au surpoids et à fortiori à l’obésité qui à son tour est la source de nombreuses maladies tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires, etc… La consommation de produits animaux est le deuxième facteur causal de l’obésité après la consommation de sucreries d’origines industrielles.
Des chercheurs de la Cleveland Clinic ont révélés les effets de la carnitine, une molécule présente en grande quantité dans les viandes rouges. On la retrouve dans de nombreux autres produits tels que les boissons énergisantes ou encore dans différentes sortes de compléments alimentaires.
Ces recherches ont montré qu’il y a une bactérie présente naturellement dans notre tube digestif qui transformerait cette carnitine en oxyde de triméthylamine, un composé organique qui entraînerait le durcissement et l’obstruction des artères dans le corps.
On comprends mieux pourquoi la consommation excessive de viandes en particulier de viandes rouges est responsable en partie de dysfonctionnement dans notre système cardio-vasculaire.
Les viandes dites enrichies, c’est à dire celles que l’on retrouve dans les supermarchés et dans de nombreux restaurants à commencer par les fast-foods, sont conditionnées de façon à offrir un plaisir gustatif en optimisant son côté gouteux.
Une fois que la viande est découpée, le morceau de bidoche est ensuite passée dans un bain d’eau salée dans lequel on ajoute un produit chimique sous le nom de phosphate de sodium ce qui permet d’augmenter le poids du morceau de viande pour amplifier le côté rassasiant apprécié du consommateur.
Sans le savoir le consommateur achète un produit fait à partir d'un dixième d’eau salée ce qui peut être dangereux pour la surcharge pondérale à long terme. En revanche, les papilles gustatives sont satisfaites parce que l’homme adore l’arôme de sel.
Le gaz contenu dans ce produit chimique ajouté permet en plus d’allonger l’espérance de vie du morceau de viande en passant de 4 à 5 jours à la base jusqu’à quelques semaines dans les rayons des supermarchés. De plus, le gaz permet de donner une teinte rouge vive qui est particulièrement appréciée du consommateur lambda.
2. La viande nous donnent-elle de l’énergie ?
Lorsque nous consommons des végétaux crus ou cuits, notre corps peut facilement les digérer parce que notre système digestif est parfaitement adapté à leur consommation. Le corps humain possède :
De long intestins pour digérer des végétaux et non des produits animaux qui vont fermenter s'ils restent trop longtemps dans les intestins.
De petits reins qui permettent de filtrer une petite quantité d'acide urique produite en abondance pendant la digestion des viandes.
Des dents qui permettent de broyer des végétaux et non pour déchirer la chaire animale. Donnez un morceau de bidoche à un enfant, vous verrez le temps qu'il met pour le mâcher. Essayez de nouveau avec un fruit crus, vous constaterez que c'est plus adapté à notre dentition.
Les enzymes sont les substances biologiques les plus vitales à l'organisme. Elles jouent un rôle fondamental dans la digestion de nos aliments. Si notre capital enzymatique est faible, notre transit est perturbé.
C'est pourquoi, il est important d'apporter suffisamment d'enzyme à chacun de nos repas. On retrouve les enzymes dans les aliments vivants parce qu'au delà de 48°C, les enzymes sont détruites par la chaleur.
La digestion à elle seule peut consommer jusqu’à 50 % de l’énergie totale du corps. C’est pourquoi après des repas riches en calories mais pauvre en micro-nutriments dont les enzymes, le corps a besoin de repos et incite les personnes concernées de manière instinctive à faire une sieste pour recapitaliser l’énergie du corps.
L’ADS, c’est l’Action Dynamique Spécifique. Lorsque nous mangeons, :
la température du corps augmente,
la tension artérielle augmente,
le métabolisme s'accroît,
la digestion est en cours de réalisation.
L’ADS est faible avec la digestion des produits végétaux, l’ADS est élevée avec la digestion des produits animaux.
Un repas riche demande un gros travail digestif au corps et entraîne une sensation de fatigue, le fameux coup de pompe que l’on ressent après le repas.
Dans ces moments,
soit on se repose en faisant une petite sieste et on recharge ses batteries d'éner,
soit on prend un excitant comme le café, l’alcool ou le tabac par exemple pour donner le coup de fouet.
Ce même coup de fouet qui oblige le corps a puiser dans ses réserves d’énergie qui sur le long terme deviennent vident et le corps se retrouve épuisé. Ainsi, les fonctions secondaires deviennent de plus en plus inopérantes.
Cette confusion entre l’effet à court terme et la réelle valeur nutritive des aliments a donné naissance à des recommandations de toute sorte qui sont à l’opposé du bon fonctionnement de l’organisme humain.
Quand nous sommes éduqués dans un monde où l'on apprend que :
“Mange ta viande, ça donne des forces",
"Bois ton lait, tu ne grandiras pas sinon”,
La légende de la supériorité des produits animaux a prit place en pensant que les produits animaux sont les plus stimulants, les plus nourrissants donc les plus énergétiques alors qu’en réalité, ils épuisent progressivement l’organisme lorsque consommer en excès comme c'est le cas à l'heure actuelle.
Evidemment pour éviter les malentendus, je ne conseille pas d'arrêter totalement la consommation de produits animaux mais de la limiter. Quelques fois dans la semaine est déjà bien différent de tous les jours et même à tous les repas pour certains d'entre nous.
3. Les produits laitiers permettent-ils d’éviter l’ostéoporose ?
Dans l’esprit collectif, les produits laitiers sont riche en calcium et donc permettent d’avoir des os solides et d’éviter les maladies articulaires. En réalité, les maladies qui frappent les os et les articulations sont beaucoup plus nombreuses dans les populations les plus consommatrices de produits laitiers.
C'est notamment le cas chez les populations Scandinaves. Et on constate l'exacte contraire chez les populations Africaines, moins consommatrice de produits laitiers et les moins touché par le nombre de fracture, l'ossature fragile mais jouissent en revanche d'une parfaite santé osseuse.
L’excès de graisses et protéines animales oblige le foie puis les reins à fournir un effort digestif qui nécessitent l’élimination de nombreux sels minéraux tels que le calcium. Les produits laitiers sont cuit à ultra-haute température et la cuisson détruit les micro-nutriments qui ne résistent pas à la chaleur.
Les sels minéraux tel que le calcium deviennent inorganique sous l'effet de la chaleur, c'est à dire non assimilable par l'organisme humain et au contraire est considéré comme un déchet que le corps s'empresse d'éliminer. Également, les enzymes seront détruites dans ce processus de pasteurisation, ce qui rendra la digestion compliquée.
Lorsque nous consommons des produits laitiers, nous pensons augmenter nos réserves de calcium alors qu’en réalité nous sommes entrain de les épuiser qui a pour conséquence de fragiliser notre ossature et de souffrir à fortiori de problèmes articulaires que l'on constate dans les pays Scandinaves.
Le calcium contenu dans les produits laitiers est assimilé à hauteur de 25% en moyenne, 40% au maximum selon le produit et selon l'individu qui le consomme. En revanche, dans les légumes crus, le calcium est assimilé en moyenne à hauteur de 75%. Les légumes crus sans cuisson ni pasteurisation ont conservé tous leurs sels minéraux.
Vous pouvez retrouver une liste des aliments les plus riches en calcium organique en cliquant ici.
Le célèbre docteur Spock, le pédiatre le plus connu aux États-Unis a écrit sur le dos de couverture d’un livre de Cohen :
“Le lait de vache a été vendu dans le passé comme un aliment parfait. Nous voyons maintenant que ce n’est pas du tout un aliment parfait et le gouvernement ne devrait pas soutenir ceux qui veulent encore le faire croire”.
4. Les sportifs ont besoin de produits animaux pour battre des records ?
A la fin des années 80, le monde du sport s’est intéressé de près à l’alimentation végétale parce que de nombreuses études réalisées par la médecine du sport est arrivée aux mêmes résultats : plus les sportifs consomment de végétaux, plus leur performances s’améliorent et ceux quel que soit le sport pratiqué.
Dans les sports qui demandent de l’endurance comme les marathons ou les triathlons, on a constaté encore plus ces résultats.
5. Les végétariens souffrent de carences et de maladies ?
C’est l’inverse qui est vrai. John Robbins dans son livre Se nourrir sans faire souffrir confirme que les végétariens vivraient en moyenne 6 à 10 ans de plus que le reste de la population. Une récente étude a également montré que les végétariens avaient 50 % de risque en moins de contracter un cancer au cours de sa vie parce que les produits animaux sont parmi les plus acidifiants dans l'organisme.
Sans parler du rapport Campbell qui est une étude remarquable sur la nutrition dans le monde en montrant l’excellent état de santé des populations qui ne mangent ni viande, ni produits laitiers par des éléments scientifiques d'une grande qualité.
Colin Campbell est considéré comme l’un des plus grand nutritionniste de notre temps. De l’université de Cornell, Campbell lança avec le docteur Chen Junshi de l’académie de Santé de Médecine Préventive de Chine, le “projet Chine” dans lequel il étudia l’alimentation de 65 cantons de la Chine rurale en 1983-1984 puis en 1989-1990. Plus de 10.000 personnes furent suivis et une cinquantaine de maladies furent étudiées et comparées avec la situation aux USA.
Colin Campbell affirme que “la nourriture d'origine animale n’est pas nécessaire et il faut s’en éloigner”. Il a mit en évidence quelques principes fondamentaux :
La nutrition représente les activités combinées d’un nombre incalculable de substances nutritives.
Les suppléments vitaminiques ne sont pas une panacée pour une bonne santé. En fait rien ne vaut les vitamines apportées par les aliments naturels eux-mêmes.
Il n’y a aucun élément nutritif dans les produits animaux que l’on ne trouve pas dans les aliments végétaux. Et les éléments d’origines végétales sont d’une bien meilleure qualité que ceux venant des aliments d’origine animale.
Les gènes ne déterminent pas à eux seuls nos maladies. La nutrition joue un rôle critique pour déterminer quels gènes vont s’exprimer ou non.
Une alimentation végétale variée permet de neutraliser les effets négatifs des polluants chimiques.
La nutrition qui permet de prévenir les maladies avant le diagnostic et permet aussi d’arrêter ou de guérir la maladie une fois diagnostiquée.
La nutrition qui est bénéfiques pour une maladie chronique est aussi celle qui permet d’assurer la santé tout au long de la vie.
Une bonne nutrition crée de la santé dans tous les secteurs de notre vie. Toutes les parties de notre sont interconnectées.
Harvey Diamond, auteur d’un célèbre régime d'hygiène alimentaire a dit :
“Vous mettez un bébé dans son lit avec une pomme et un lapin. S’il mange le lapin et joue avec la pomme, je vous achète une nouvelle voiture !”
Autant dire que notre instinct naturel n’est pas de chasser des animaux, les tuer pour enfin les consommer.
Pour conclure sur cet article, j’aimerai finir sur un propos qu’a tenu le docteur William C.Robert, rédacteur en chef d’un journal au sujet des problèmes cardiaques American Journal of Cardiology. Ce docteur a écrit :
“Quand nous tuons les animaux pour les manger, ce sont eux qui finissent par nous tuer car leur viande n’a jamais été destinée à l’être humain”.
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