Alimentation végétale, vivante, variée : le régime idéal ?
Nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience de la relation entre notre alimentation et notre état de santé. Les maladies ne nous tombent pas dessus par hasard. Nos habitudes en sont souvent à l'origine. La science de l'épi-génétique l'explique très bien. Explication en vidéo en cliquant ici.
Boulimie, anorexie, obésité mais aussi maladies cardiovasculaires, cancers, maladies dégénératives, allergies, fatigue, constipation chronique et autres troubles de santé sont probablement due en partie à une mauvaise alimentation qui ne répond pas à notre physiologie.
" Que l'aliment soit ton seul médicament "
Hippocrate
En plus des informations alarmistes des médias et des institutions officielles, les différentes écoles et adeptes de régimes sectaires diffusent les informations à leur sauce sans prendre en compte la complexité de la physiologie humaine.
Au final, personne ne s’y retrouve. Comment savoir quelle diététique choisir ? C'est ce qu'on va tenter de résoudre dans cet article.
I. La règle des 3V : végétal, vivant, varié.
La règle d’or que beaucoup de médecin passionné par la nutrition et que j'ai personnellement vérifié pour améliorer l’alimentation humaine est la règle des trois V :
V comme végétal,
V comme vivant,
V comme varié.
Il y a en moyenne moins de 20% d’aliments vivants dans la nutrition quotidienne des occidentaux.
Cette donnée suffit à nous faire prendre conscience pourquoi les sociétés occidentales sont à l’agonie sous le poids des maladies quand on sait que le corps humain jouit d'une bonne santé et d'une grande vitalité avec environ 75% d'aliments vivants quotidiennement.
Les troubles de santé s’accumulent année après année et finissent inéluctablement par nous anéantir lorsque notre corps devient immuno-déprimé, c'est à dire non réactif face aux dangers.
Mais cela nous donne également de l’espoir pour renverser cette tendance absurde et folle pour aller vers des populations plus prospère, plus à l’écoute de leur besoin nutritionnel que demande le corps et repousser continuellement la maladie loin de soi parce que comme l’a dit Hippocrate :
“ La maladie est le résultat d’un éloignement du fonctionnement naturel. ”
Comme dit précédemment, on ne tombe pas malade, le corps s'intoxique créant ainsi une maladie. La maladie est le moyen utilisé pour nous le faire savoir et se nettoyer.
a) V comme Végétal
Depuis quelques années maintenant, les études scientifiques viennent confirmer ce que disaient nos ancêtres concernant notre réelle nature d’être humain, à savoir que nous sommes des entités « végétophiles ».
Cela veut dire que les êtres humains sont fait et ont été conçu pour se nourrir de végétaux. Les études indiquent nous avons impérativement besoin de fibres végétales qui sont contenus dans les fruits et les légumes sans lesquelles notre système dans son entièreté a du mal à fonctionner. Attention, il ne faut pas s'enfermer dans une diète qui nous priverait de liberté.
Nous avons progressivement remplacé ces fibres végétales par des fibres animales ou autres produits industriels qui nous font souffrir de plus en plus de constipation, de gaz, de douleurs rénales et autres troubles qui peuvent créer du diabète et parfois même le cancer du côlon à long terme lorsque ces substances encrassent notre organisme.
L’être humain n’est pas forcé de consommer des produits d’origines animales, il ne sera pas carencé si nous diversifions suffisamment nos sources végétales de nutriments.
Une alimentation diversifiée permet de combler nos besoins et j'irai même plus loin, ce sont dans les végétaux que les minéraux comme le fer, le calcium ou encore le magnésium sont les plus organiques, c'est à dire qu'ils sont les plus adaptés à l'humain.
Les viandes contiennent des acides gras qui complique la bonne circulation du sang dans le corps parce que les graisses bouchent les artères et sont à l'origine des maladies cardiovasculaire en partie, les produits laitiers contiennent des facteurs de croissance qui déclenchent des cancers de la prostate chez l'homme parce que la prostate triple de volume après des excès de produits laitiers pendant des années.
Evidemment, je ne conseille pas d'arrêter de consommer de la viande si ce n'est pas votre volonté. Réduire peut être une bonne action. Par contre ce que je vous conseille de faire est de ne plus consommer des viandes issues de l'élevage intensif qui contiennent la plupart du temps des résidus d'antibiotique qui altère la flore intestinale ou encore les vaccins qui contiennent des neurotoxique comme l'aluminium ou encore le mercure.
Privilégier de la viande de bonne qualité élevé en plein air dans de bonne conditions et que vous pouvez trouver la plupart du temps dans les boucheries artisanales. Les oeufs, c'est exactement la même chose. Privilégier des oeufs de code 0 ou 1 qui correspondent à des oeufs biologiques qui contiennent des bonnes protéines et des bonnes graisses.
Le calcium contenu dans les produits laitiers qui n'est assimilé à hauteur de 25% alors que le calcium végétal en moyenne est assimilé à 75%. C'est pourquoi les pays les plus consommateurs de produits laitiers sont les plus touchés par l'ostéoporose (os fragiles). L'OMS reconnait ce paradoxe du calcium, vous pouvez vérifier en cliquant ici.
L’encrassement du corps par les produits animaux est comme l’encrassement d’une voiture qui n’a pas été vidangée. Pour vidanger notre corps, nous devons retourner régulièrement à une source d’alimentation naturelle à savoir l’alimentation vivante qui est principalement constituée de végétaux.
Je comprends que la pilule est dure à avaler pour certains d’entre vous comme elle l'a été pour moi car elle remet en cause notre éducation et nos croyances qui sont durement intégrées dans notre esprit.
Moi-même je suis demandé s’il était possible que mes parents et toutes les institutions liées à l’alimentation nous incitant à consommer de la viande, du poisson, du lait de vache, des produits laitiers peuvent-elles se tromper sur toute la ligne concernant nos besoins nutritifs ?
Plus mes recherches avances sur la nutrition et plus je me rends compte que c'est possible et c'est surement le cas. Lorsque j'ai réduit drastiquement ma consommation de viande, j'ai senti un gain d'énergie, plus d'énergie au quotidien, un besoin de sommeil moins important, moins constipé, moins stressé et plus ouvert d'esprit.
Il suffit de faire une analyses des différents peuples à travers le monde pour pouvoir s’en rendre compte. Dans les pays où l’on mange principalement des végétaux il y a très peu de personne souffrant de maladies de civilisations (cancers, maladies cardiovasculaires, diabète, rhumatismes, allergies, scléroses).
En revanche, dans la plupart des pays occidentaux, les produits animaux sont consommés en grande quantité, on dénombre environ 1 milliard et demi de personnes atteinte d’obésité qui implique à son tour maladies cardiovasculaires, diabète, cancers et j’en passe.
De grandes personnalités de notre monde ne mangeait aucun produit animaux comme les génies de la Grèce antique comme Hippocrate, le père de l'Hygiénisme, Pyhtagore, Platon, etc... Gandhi était prêt à mourrir de faim sans manger de la chair animale.
Einstein disait qu'on pourrait sauver l'humanité en arrêtant la consommation de produits animaux parce que lorsque nous consommons des produits animaux, nous absorbons les peurs, les colères, les tensions émotionnelles et psychiques contenus dans l'ADN de ces animaux.
b) V comme vivant
Qu’est ce qu’un aliment vivant? Un aliment vivant est un aliment tel qu'on le trouve dans la nature à l'état brut. Les aliments vivants regroupent :
- Fruits
- Légumes
- Graines
- Noix
- Verdures
- Algues
Un aliment vivant apporte toutes les substances nutritives dont votre corps a besoin pour fonctionner. Ces substances activent le métabolisme de chacune de nos cellules et permettent un bon équilibre général pour la personne qui les consomment.
Les aliments vivants ne sont pas une corvée à consommer et inclure dans notre quotidien :
- Un repas de fruits pour remplacer les sucreries raffinées entre les repas
- Une salade de crudité en début de repas pour apporter tous les micro-nutriments dont le corps a besoin et ensuite prendre le plat dont on a l'habitude
- Un jus de fruit et légume dans la journée pour re-minéraliser l'organisme et apporter une source d'énergie colossale.
Une personne dont l’alimentation quotidienne comprend environ 75% d’aliments vivants lui permet de jouir d’une grande énergie, améliorant ainsi sa vitalité et n’est plus contraint à la fatigue, la dépression, les allergies ou autres troubles mineures d’équilibres grâce au bon fonctionnement de ses organes.
Les symptômes cités précédemment sont le signe d’un métabolisme en perte de vitesse n’arrivant plus à maintenir ses fonctions actives et obligeant le corps à s’encrasser petit à petit.
Pourquoi en sommes-nous arrivés à consommer une si petite proportion d’aliments vivants dans notre alimentation comme 20% en moyenne chez les Occidentaux? Nous avons prit l’habitude de pasteuriser les aliments.
Les célèbres travaux de Pasteur nous ont fait prendre conscience des dangers d’un excès de bactéries dans les aliments, c’est pourquoi depuis nous les chauffons et les stérilisons afin d’éliminer toutes bactéries (bonnes ou mauvaises).
La cuisson des aliments détruit les micro-nutriments que sont les vitamines, les enzymes et autres oligo-éléments qui ne résistent pas à la chaleur. Nous consommons de plus en plus des aliments complètement dévitalisés vidés de toutes substances nutritives impliquant un affaiblissement général de notre état de santé.
Il y a des bonnes cuissons à privilégier et des mauvaises cuissons à éviter. Les bonnes cuissons regroupent :
- La cuisson à la vapeur qui permet de limiter les pertes de micronutriments
- La cuisson à l'eau
Les mauvaises cuisson, c'est à dire qui dépassent 90°C de température pouvant créer des molécules de Mallard qui sont les tâches noires carbonisés qui entrainent des leucocytoses digestives :
- La cuisson à l'huile
- La cuisson au four
- La cuisson au barbecue
Une personne qui mange en majorité des aliments industriels sentira régulièrement des coups de pompes, souffrant de difficultés digestives et autres maux l’incitant à se réfugier dans des solutions artificielles. La quasi-totalité des produits chimiques sont immunodépresseurs, autant dire qu’ils diminuent l'immunité à chaque consommation.
Ces « solutions » comme les alcools, le thé et autres excitants tel que le café ne sont pas de réelles solutions, elles anesthésient le corps et le rend complètement inopérant en forçant le corps à puiser dans ses réserves au lieu de comprendre le besoin de repos et de sommeil que l'organisme demande.
Il faut comprendre que ce n’est pas parce que vous mangez en quantité surabondante des aliments dévitalisés que votre corps est nourri et alimenté de l'intérieur parce que leur muqueuse intestinale n'assimile plus aucun nutriment essentiel et stocke tout sous forme de matière grasse.
C'est le drame de l'obésité qui caractérise une personne qui ne manque de rien vu de l'extérieur mais qui meure de faim à l'intérieur, c'est pourquoi le corps dégénre et développe une maladie grave pour faire comprendre qu'il y a quelque chose d'urgent à changer dans les habitudes de vie : alimentaire, sommeil, activité physique, gestion des émotions, etc...
Ici est tout le drame de la mal-bouffe low cost vendu par les industriels de l’agro-alimentaires qui ne sont intéressés que par des intérêts financiers colossaux.
Dans un aliment vivant tel que la nature nous l’offre dans les main, il y a tous les nutriments dont le corps a besoin pour fonctionner de manière optimale. Il y a des protéines, des corps gras, des hydrates de carbones, des glucides, du potassium, c'est à dire des macro-nutriments mais aussi des micro-nutriments comme les vitamines, les enzymes, les antioxydants, les minéraux, etc...
Pour plus d'information sur l'alimentation vivante, vous pouvez cliquer ici.
c) V comme varié
La diversité est la plus grande des richesses que nous puissions connaître et ceux à tous les niveaux. L’alimentation ne fait pas exception. Il est important de diversifier ses sources nutritives pour éviter d’habituer le corps et de s’enfermer dans une rigidité alimentaire. Il faut éveiller régulièrement les capteurs sensoriels présent dans notre corps.
C’est pourquoi le V comme varié est indispensable à une bonne alimentation car il permet de s’accorder de temps en temps des petits plaisirs qui permettent à l'alimentation de rester un plaisir et non un casse tête à tout prix qu'il faut résoudre. C'est grâce à cette liberté alimentaire que nous pouvons manger des produits animaux, des amidons concentrés, des sucreries, etc...
La consommation de tels produits ne sont pas un danger pour une bonne santé s’ils ne sont pas consommés tout le temps et en trop grande quantité évitant ainsi toute intoxication du corps. À partir du moment où nous consommons régulièrement ce genre de produits « nocifs », nous retombons dans une dépendance alimentaire qui entrainera des dysfonctionnements métaboliques.
Cela doit rester un plaisir une fois de temps en temps pour continuer de pouvoir vivre une vie sociale comme aller manger chez des amis, aller au restaurant ou autres occasions qui nécessitent de faire ce genre d’écart.
S’enfermer dans une forme de « secte alimentaire » comme le végétarisme, le végétalisme, le régime cru, frugivore, liquidien peut-être dangereux car cela peut provoquer pour ses partisans une isolation sociale s’enfermant dans d’autres troubles de santé comme la dépression liés à leur nouvelles habitudes.
L’être humain n’est pas un solitaire de nature, il a besoin de contact relationnel, c’est ce qui en a fait toute sa force d’ailleurs. C’est pourquoi pour sortir de l’isolation et de la dépendance, nous devons prendre conscience de nos habitudes et de nos croyances pour savoir distinguer ce qui est bon de ce qui ne l’est pas en faisant les expériences par nous-même et écouter nos ressentis personnels plutôt que de suivre aveuglément les exigences des autorités quelconques.
Personnellement, lorsque j'ai commencé mes changements alimentaires, j'ai compris que les recommandations actuelles en terme d'alimentation ne sont pas les meilleures pour assurer un bon état de santé.
Sans parler du mode de vie en général parce que nous vivons dans une société qui vit à un rythme de plus en plus déconnecté de la nature et éloigné de notre programme physiologique. Les maladies ne sont qu'un rappel à l'ordre.
La clé de cet équilibre alimentaire est basée sur une adaptation souple et progressive permettant d’alterner sans cesse périodes de plaisirs sociaux et gustatifs et des périodes de rééquilibrage alimentaire en nettoyant et régénérant l’organisme.
Un peu comme nous vivons la vie, c’est à dire une période d’activité pendant la journée et une période de repos et de récupération durant la nuit. Ces cycles périodiques dans votre alimentation peut vous garantir une état de bonne santé.
II. Pourquoi respecter cette règle ?
La règles des trois V associe l’équilibre personnel grâce à un bon état de santé et une bonne intégration sociale de la société quel que soit notre alimentation.
Nos sociétés occidentales sont rythmées par des modes et des dogmes alimentaires (manger des céréales à tous les repas, consommer des produits laitiers deux fois par jour alors qu'ils sont totalement inadaptés à l'humain) qui n’ont pas de réelles utilités pour l’être humain et l’environnement mais satisfont plutôt l’appétit financier des industries agro-alimentaires qui engrangent des milliards de bénéfices.
L’alimentation vivante est sans nulle doute l’un des chemins les plus rapides et les plus simples vers la santé parce qu’au bout de quelques mois le corps met en place des programmes de désintoxication de l’organisme et régénère le métabolisme par lui-même.
La régénération dans son ensemble nous assure un retour à l’équilibre et une sensation de bien-être permanent. Comprenons bien que l’alimentation vivante n’est pas un médicament en soi de s’attaquer à des effets mais plutôt à un changement de la cause qui génère ces effets.
Notre alimentation industrielle moderne est l’une des causes de nos maladies de civilisations (cancers, maladies cardiovasculaires, rhumatismes, diabète, etc…) et que ces maladies ne sont pas des fatalités inéluctables nous tombant du ciel par hasard sur nous et pas sur un autre.
Ce sont plutôt des opportunités à apprendre à changer nos habitudes pour se lancer dans la découverte fascinante des différents mode d’alimentation afin de comprendre les besoins et les ressenties de son propre corps par une conscience alimentaire élargie et une nutrition personnalisée pour chacun et par chacun.
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