Les différents régimes alimentaires : comment s'y retrouver ?
L’esprit cartésien de l’homme aime catégoriser et poser des étiquettes sur les personnes en fonction de leur habitudes alimentaires : végétarien, végétalien, crudivore, fruitarien, liquidien, praniste.
C’est pourquoi nous allons voir dans cet article qu’est ce qui caractérise ces différents régimes alimentaires pour y voir plus clair même si je n’aime pas catégoriser les gens et les mettre dans un case. Cela facilite les différences entre les individus qui peut amener à des critiques et des jugements qui ne sont pas forcément bon pour le bien commun et l’intérêt général.
Critiquer un tel parce qu’il ne mange pas comme nous, cela s’appelle du sectarisme, c’est pourquoi il est important de prendre du recul par rapport au contenu de cet article et qu’il ne faut pas s’enfermer dans ce genre de régime de manière psychorigide.
Les différents régimes alimentaires.
I. Le végétarisme.
Les végétariens ne consomment plus de produits animaux, c’est à dire des viandes et des poissons. Parfois pour des raisons santé, parfois des raisons éthiques et environnementales et d’autres le deviennent pour ces trois raisons.
D’un point de vue santé, l’homme est-il un carnivore ?
Les biologistes s’entendent à dire que l’homme fait parti des primates de par leur anatomie et leur constitution physiologique et que l’homme est radicalement différent des carnivores sur plusieurs points. L’homme n’a pas l’équipement pour tuer, déchirer et manger une proie dans un contexte naturel.
En effet, l’homme n’a pas de griffes pour chasser, il n’a pas de canines plus longues que le reste de la dentition comme les chats ou les chiens pour déchirer l’alimentation carnée, ses intestins sont long et font 10 fois la longueur de son corps alors que les carnivores ont de petits intestins pour que la nourriture carnée ne reste pas trop longtemps parce qu’elle fermente et putréfie rapidement.
De plus, l’homme a de petits reins qui permet de filtrer une petite quantité d’acide urique produit en abondance pendant la digestion des viandes, le foie est petit et peu volumineux contrairement aux carnivores, l’homme n’a pas de fourrure non plus. Autant de signes qui indiquent clairement que nous ne sommes pas équipés et adapté pour consommer des produits animaux.
C’est pourquoi, réduire voir supprimer les produits animaux de son alimentation est quelque chose de tout à fait bénéfique d’un point de vue santé. Je ne cite pas toute les études qui commencent à s’accumuler pour montrer les bienfaits d’une alimentation principalement végétale.
II. Les végétaliens.
Les végétaliens ne consomment pas de produits animaux comme les viandes et les poissons mais aussi les sous-produits animaux comme les produits laitiers (lait, fromages, crèmes, etc…), les oeufs.
Les produits laitiers sont issus principalement à base de lait de vache et ce lait n’est pas adapté à l’humain pour plusieurs raisons. Le lait est une nourriture parfaite pour les bébés mais passé l’âge de 3 ans, les enfants n’ont plus l’enzyme nécessaire pour digérer le lait que l’on appelle la rénine.
Le lait est nécessaire pour les bébés parce qu’il est contient des protéines adaptées à sa physiologie pour permettre sa croissance et son développement. Mais l’adulte n’a plus besoin d’autant de protéines tels qu’on le recommande à l’heure actuelle. Les produits azotés concentrés en protéines ne sont pas nécessaire et au contraire accélère le vieillissement.
Le blanc d’oeuf est également enrichi en protéine, c’est pourquoi il vaut mieux l’éviter. De nombreux enfants aiment naturellement plus le jaune d’oeuf que le blanc parce que le jaune d’oeuf est moins riche en protéines. Pour aller plus loin sur les protéines, je vous invite à lire mon article sur le mythe des protéines.
III. Les crudivores.
Les crudivores mangeant leur nourriture crue à l’état brut telle que la nature nous l’offre comme toutes les autres espèces du règne animal. Cependant, l’homme est un primate qui est fait pour manger des fruits succulents des tropiques mais avec les différentes migrations, l’homme s’est installé dans des régions qui ne sont pas sous climat tropical.
C’est pourquoi, en Europe par exemple ou les hivers sont froids et peuvent être rude selon les personnes, je vous déconseille de vous nourrir uniquement d’aliment crus.
Nos besoins physiologiques changent en permanence et sont due à plusieurs facteurs :
L’âge
Le sexe
Le niveau d’activité
Le métabolisme de base
etc …
La saisonnalité dans les zones tempérées impliquent que nos besoins physiologiques ne sont pas les mêmes en hiver qu’en été. En effet, l’hiver lorsqu’il fait froid, le corps se dirige naturellement vers des aliments chaud comme des soupes, des légumes cuits, etc…
Alors qu’en été, on a pas besoin de consommer des aliments chaud, réchauffé par la cuisson, c’est pourquoi on aura tendance à manger une majorité voir la totalité de nos aliments sous forme crue.
Selon les climats et l’environnement dans lequel vous vivez, je vous conseille d’adapter votre alimentation. Une majorité de crue en été, une majorité de cuit en hiver. Cependant toutes les cuissons ne se valent pas. Les cuissons comme le four au micro onde ou le barbecue sont des cuissons à éviter impérativement parce qu’il n’y a plus aucun élément nutritif à l’issue de ces cuisson.
L’une irradie les aliments et l’autre carbonisent les aliments de composé noirâtres à la surface qui ne sont rien d’autre que les molécules de maillard. Les cuissons comme le four ou la cuisson à l’huile sont également à éviter parce qu’elles dénaturent les aliments dans leur quasi-totalité.
En revanche, les cuissons à l’eau et en particulier la cuisson à la vapeur permet de limiter la déperdition des micronutriments tout en faisant réchauffer les aliments, ce qui est très utile en hiver lorsque l’on vit dans un climat froid.
Les personnes mal-portantes peuvent adopter le crudivorisme parce qu’il est redoutablement efficace sur le court terme mais lorsqu’il y a rétablissement, je vous conseille de reprendre régulièrement des aliments cuits à la vapeur pour ne pas tomber dans les inconvénients du crue sur le long terme.
IV. Les fruitariens.
Selon la science de la biologie, l’homme est par définition un fruitarien. Les anthropologues et les biologistes s’entendent à dire que l’homme s’apparente aux primates qui sont eux-mêmes frugivores. Les primates possèdent des mains et qui se sustentent de fruits exclusivement. .
Le docteur Alan Walker, anthropologue de l’université de Maryland John Hopkins a fait des recherches sur des fossiles dentaires datant d’il y a plusieurs millions d’années et il en est arrivé à la conclusion que : “Les êtres humains étaient, pour la plus grande partie de leur passé exclusivement et totalement frugivores, c’est à dire qu’ils ne mangeaient que des fruits. Ces recherches furent publiées dans le New York Times du 15 mai 1979.” Vous pouvez vérifier ceci directement sur le site du journal en cliquant ici.
Les êtres humains ont l’équipement anatomique qui s’apparente aux primates, c’est à dire des yeux stéréoscopiques, des mains préhensiles, une langue lisse, pas d’organe pour boire, 32 dents, une petite bouche, un tube intestinal qui fait 10 fois la longueur de son torse et bien d’autre choses. Les primates se nourrissent principalement de fruits.
Nos besoins nutritifs sont :
Glucose → 90%
Acides aminées → 5%
Sels minéraux → 3%
Corps gras → 1%
Vitamines → 1%
Autres substances connues et inconnues.
Quels sont les aliments qui peuvent satisfaire nos besoins nutritifs ? Quels sont les aliments qui peuvent nous donner toute l’eau dont on a besoin ? Quels sont les aliments à leur état naturel qui plaisent le plus à nos sens ? Les fruits sont les seuls aliments qui répondent à tous ces critères.
En pratique, je vous déconseille de vous lancer dans un régime fruitarien du jour au lendemain sans passer par des étapes progressives pour habituer votre corps à ce type de régime qui peut prendre plusieurs années parce qu’à partir de là, ce n’est plus une simple question d’alimentation et de nutrition du corps physique mais un élargissement de sa conscience et une écoute de plus en plus profonde de ses besoins personnels.
V. Les pranistes.
Les pranistes sont les personnes qui s’alimentent de nourritures subtiles comme l’air que l’on respire ou la lumière de soleil. Par exemple, depuis août 2003, Nikolaï Dolgoroky se nourrit uniquement de soleil. Une chaine de télévision japonaise a fait un documentaire sur lui.
Il affirme dans ce documentaire : “La raison pour laquelle je suis devenu un “mangeur de soleil” n’a rien à voir avec le fait de réduire mes dépenses de factures alimentaires ! Il s’agit d’une manière d’être spirituelle. Dire au revoir à la nourriture signifie un adieu à beaucoup de dépendances charnelles. Je consomme simplement l’énergie de l’espace au lieu de produits alimentaires matériels. Ces dernières quatorze années j’ai beaucoup pratiqué le jeûne, avant d’arrêter brutalement la nourriture solide. Le soleil me recharge en énergie comme si j’étais une batterie. Dans l’avenir, tout le monde sera capable de “fonctionner” grâce à l’énergie solaire”.
La télévision japonaise a demandé à Nikolaï de pratiquer des examens médicuax complets avant de rester quelques jours chez lui, en le surveillant de près afin de vérifier qu’il n’y aucune supercherie. Les examens ont montré qu’il était en excellente condition physique.
L’élargissement de la conscience de l’humain dont je parlais précédemment peut aller jusqu’au développement des facultés psychiques et spirituelles que tout être humain peut apprendre à développer et qui nécessite un besoin de nourriture de plus en plus réduit puis inexistant.
Jasmuheen, une jeune femme australienne se nourrit de lumière depuis 1993. Elle explique que l’humain est un être divin constitué de lumière et que nous pouvons obtenir de la lumière tous les nutriments dont nos organes ont besoin pour fonctionner. Le corps dans sa globalité de lumière, d’énergie vivante constitué de milliers de particules de lumière blanche.
Le corps humain fonctionne à l’énergie solaire. Par la photosynthèse, les plantes stockent cette énergie solaire sous forme de molécules organiques que notre organisme va brûler pour en extraire l’énergie dont il a besoin.
C’est pourquoi, il y a les scientifiques qui pensent que les éléments nutritifs ne peuvent pas être fabriqués par le corps lui même comme la vitamine C ou les acides aminés essentiels. D’autres pensent que les cellules de notre organisme ont la capacité de tout fabriquer à partir de l’air que nous respirons et de la lumière que nous percevons.
Il y a quelques années, les diététiciens disaient qu’on ne pouvait pas vivre sans viande ni produits laitiers alors que maintenant nous savons qu’une alimentation végétarienne permet une meilleure santé et une espérance de vie plus longue à condition de ne pas remplacer ces produits par d’autres plus toxiques. Peut-être un jour, l’homme fera un pas de plus pour ne manger que de la lumière ?
C’est le défi que Jasmuheen et les milliers pranistes dans le monde lancent comme défi aux scientifiques. Sa démarche débouche sur une vision étonnante de l’avenir : “Imaginez un monde sans abattoirs, sans “camps de concentration pour animaux” appelés “élevages industriels”, sans MacDonald et autres usines d’intoxication des foules, sans enfants affamés, sans adolescents anorexiques, sans pauvreté car les millions dépensés pour la nourriture pourraient être utilisés à des fins sociales. Imaginez une planète unie pour le bien de tous, car vivre de lumière est motivé par l’éveil à plus de conscience et d’harmonie. Imaginez le changement extraordinaire qui découle de l’ouverture à de nouvelles idées, d’oser être différent et de s’élever au dessus du conformisme et de la peur, dans une nouvelle capacité d’être, d’embrasser son plein potentiel et d’accéder à une dimension de vie où la télépathie est normale, où se nourrir de lumière est normal et où l’immortalité physique est normale”.
En conclusion, chacun devrait veiller à évoluer vers une plus grande conscience alimentaire de ses besoins personnels en fonction de tous les paramètres de sa vie : son âge, son sexe, son activité physique, intellectuelle et psychique, son métabolisme de base, son environnement extérieur et bien d’autre chose.
Veillons à peaufiner notre régime alimentaire personnalisé par chacun et pour chacun par ses expériences, ses recherches, ses avancées pour ne pas tomber dans le sectarisme alimentaire et découvrir les potentiels infinies de son corps pour s’aventurer vers un chemin de liberté (physique, émotionnelle, mentale, spirituelle) qui ne s’arrête jamais et auquel l'alimentation peut faire partie.
On peut être libre de manger ce que l'on veut parce qu'en soit on est libre de manger ce que l'on veut mais il peut y avoir des conséquences par la loi de cause à effet dont tout le monde devrait être conscient. L'épigénétique est la science qui explique concrètement quel est la relation entre l'alimentation et notre état général dans la vie (état de santé, comportement, état d'esprit, actions, etc...)
Comentarios