Pourquoi le régime "équilibré" n'est pas synonyme de bonne santé ?
Dans cet article, j’aimerai expliquer comme quoi toutes les espèces animales et les êtres humain y compris ont des nourritures spécifiques adaptées à leur anatomie et leur physiologie.
En effet, l’humain est la seule espèce à déroger à cette nourriture spécifique que la nature a prévu pour lui en fonction de son système digestif, sa dentition et bien d’autres choses.
Certains scientifiques considèrent l’homme comme étant un frugivore, parfois comme un carnivore ou encore comme un omnivore. On ne s’est plus où donner de la tête face à une telle diversité de point de vue où les spécialistes ne sont pas toujours d’accord.
C’est pourquoi, voici un tableau récapitulatif dans les grandes lignes d’une comparaison anatomique et physiologiques des espèces pour faire nos propres conclusions. Je ne pense pas que l’on doit faire attention aux détails qui distinguent une personne de l’autre mais identifier les grandes parties qui se ressemblent pour s’identifier.
I. Comparaison physiologique et anatomique.
a) Le placenta.
Le professeur Huxley considère le placenta comme étant la meilleure base de classification des espèces. Or on constate que l’homme a un placenta qui est similaire à celui des primates qui sont végétariens et se nourrissant exclusivement de fruits, de légumes et de verdures.
b) La dentition.
La dentition est également un élément fondamental pour déterminer quelle nourriture est adaptée à l’espèce en question. Lorsqu’on observe la dentition d’un carnivore comme un chat ou un chien, on remarque de longues canines, coniques et tranchantes qui peuvent s’emboiter dans deux ornières opposées.
On observe également une rangée d’incisives entre les canines et les deux séries de dents arrières comme une double scie permettant de couper et déchirer la chair animale.
Si l’on compare avec nos dents en tant qu’humain, on se rend compte que l’arrangement de nos dents est complètement différent avec la présence de molaires et la capacité de mouvoir latéralement la mâchoire inférieure.
Les carnivores ont des longues canines, coniques et tranchantes et sont incapable de mouvoir leur mâchoire inférieure latéralement.
Tandis que les végétariens et les herbivores ne possèdent pas de telles canines, ils ont des molaires, capable de mouvoir leur mâchoire inférieure latéralement et leur dentition est faite pour broyer les fruits et les légumes alors que la dentition des carnivores est faite pour déchirer la viande.
c) La bouche.
La bouche dépend de la nature de l’aliment et de la façon d’obtenir cet aliment qui correspond à la nourriture spécifique de l’espèce en question. Par exemple, les granivores comme les oiseaux se servent de leur bec pour picorer les graines, ce n’est pas le cas chez l’homme.
L’homme n’a pas de bec pour picorer des graines et des céréales crues parce qu’elles ne sont pas comestibles à l’état naturel pour l’homme.
De nombreuses espèces animales ont besoin d’un long museau avec une bouche s'ouvrant en avant par rapport aux yeux pour saisir la nourriture directement par la bouche. Des herbivores comme le cheval, la vache ou encore la gazelle possèdent une longue face et une bouche assez protubérante par rapport aux yeux pour saisir leur nourriture.
Les carnivores utilisent leur bouche avancée pour saisir leur nourriture également mais aussi pour chasser la proie à tuer. Les primates et l’homme également n’ont pas du tout ces caractéristiques.
En effet, le gorille, le chimpanzé ou encore l’homme ont des mains qui leur permettent de saisir leur aliment spécifique et d’amener ces aliments jusqu’à leur bouche. La bouche n’est pas spécial pour obtenir de la nourriture, c’est pourquoi notre bouche n’est pas avancée par rapport à la face.
Les mains de l’homme accomplissent ce que font les museaux des carnivores, des omnivores, des herbivores ou encore les becs des granivores. L’homme n’appartient à la même catégorie que ces espèces. C’est pourquoi, leur alimentation spécifique est inadaptée à l’être humain.
II. L’homme n’est pas carnivore.
La nature a très bien fait les choses. L’équipement anatomique des espèces pour se procurer les aliments correspond à leur pratiques diététiques. Les biologistes affirment que l’homme doit être classé parmi les singes anthropoïdes par sa structure corporelle et l’organisation de son cerveau. Ils reconnaissent également que l’homme est radicalement différent des carnivores sur de nombreux points.
Personne ne prétendra que l’homme est similaire au chien, au chat, au loup carnivore mais bien qu’il s’apparente aux primates supérieurs parce qu’il est lui-même l’archétype des primates.
Autre point physiologique à prendre compte pour conclure que l’homme est la sécrétion salivaire contenant de la ptyaline. Chez les carnivores, les sécrétions salivaires ne contiennent pas de ptyaline, une enzyme nécessaire pour désintégrer l’amidon en sucre simples.
Or les primates possèdent cette enzyme ce qui montre clairement qu’une espèce est équipé pour digérer un type d’aliment alors que les carnivores sont équipés pour un autre type d’aliment.
L’homme n’a pas l’équipement pour tuer, déchirer et manger une proie, il n’a pas de griffes, pas des longues canines, ni même un foie puissant, gros et pas une fourrure, il ne transpire pas par la langue comme les chiens et les lions.
Même si notre opposition à la viande est justifié par cette comparaison physiologique et anatomique, il est important de savoir que la plupart des aliments riches en protéines comme la viande, le poisson, le poulet, le blanc d’oeuf, les fromages, les légumineuses, les huîtres, les coquillages ne sont pas les adaptés non plus pour le corps humain.
D’ailleurs le gorille qui est le primate le plus proche de l’homme ne consomme rien de tout ça.
La recommandation officielle de manger un produit animal par jour (viande, poisson, oeuf) pour avoir suffisamment de protéines. Or, des savants ont découverts des populations musclées, saines et endurantes vivant avec seulement 10 à 20 grammes de protéines par jour.
Ces populations ne mangent pas de viande mais essentiellement ce que le gorille mange, c’est à dire des fruits, des légumes et des verdures qui contiennent moins de 1% de protéines.
Je ne suis pas contre les théories diététiques et médicales émisent par l’homme mais l’expérience et les faits ont souvent raison sur la théorie à mon sens. C’est pourquoi il faudrait à l’avenir plutôt adapter la théorie à la nature et non la nature à la théorie.
De plus, on sait maintenant que les aliments azotés, c’est à dire riche en protéines sont générateurs de maladies :
Maladies infectieuses comme les maladies de la peau (eczéma, psoriasis, acné, boutons, furoncles, rougeurs, démangeaisons, etc…)
Les ulcères
Les maladies rénales
L’insomnie et l’hypertension
Les tumeurs et le cancer
C’est pourquoi, lorsqu’on observe que 25% à 30% de la mortalité est lié aux cancers, on peut penser à la viande consommé en excès comme c’est le cas à l’heure actuelle et plus particulièrement en Occident. Evidemment ceux qui consomment de la viande une fois par semaine n’ont pas du tout les mêmes risques que les personnes qui en mangent deux fois par jour.
Evidemment, on ne peut pas en faire des conclusions hâtives parce que les prédispositions génétiques de chacun y jouent pour beaucoup et que l’alimentation n’est pas le seul facteur qui rentre en compte dans l’état de santé même si elle reste le principal.
Mais les protéines sont nécessaire à la croissance tout particulier, c'est pourquoi les adultes ne devraient pas en consommer sous forme concentré comme dans les viandes, les poissons et les protéines végétales. Des aliments riche en protéine amènent à un vieillissement accéléré et donc une mort prématurée.
III. L’homme n’est pas granivore.
Dans le tableau précédent, il n’y a pas de catégorie associé aux granivores, c’est pourquoi il est nécessaire d’en parler surtout lorsque l’on sait que les recommandations officielles ont basé l’alimentation humaine sur les céréales et les produits céréaliers.
Les granivores sont des animaux qui mangent surtout des graines à l’état cru comme le blé, l’avoine, le maïs et bien d’autres mais aussi des fruits et des verdures.
Ce sont les oiseaux ou encores les volailles qui sont granivores. Ces espèces possèdent un gésier broyeur que l’homme n’a pas, elles picorent les graines à l’état cru parce qu’elles sont comestibles et adaptées pour ces espèces alors que l’homme ne peut pas les manger cru parce qu’il n’a pas de bec et a besoin de faire cuire le pain à plus de 230°C dans un four, après quoi il ne reste plus aucune vitamine ni rien de vivant parce que la chaleur détruit les micro nutriments précieux.
Les céréales contiennent de l’acide phytique qui est un décalcifiant ce qui amène à une déminéralisation des os ou encore des dents. Les graines à l’état naturel ne sont pas attirantes pour l’homme comme peuvent être les pommes, les poires, les fraises, les ananas. Les oiseaux en revanche sont très attirés à la vue des graines que vous pouvez mettre dans le creux de vos mains.
Les glandes salivaires de l’être humain sécrètent de la ptyaline pour transformer l’amidon en glucose mais en toute petite quantité, c’est à dire suffisamment pour transformer la petite quantité d’amidon qui se trouve dans les petits légumes racines tels que les choux-fleurs, les carottes, les pommes de terres, les topinambours et les rutabagas. Mais nos glandes ne sécrètent pas suffisamment de ptyaline pour digérer les amidons contenus dans le pain et les autres céréales.
C’est pourquoi le temps de digestion est complètement différent en fonction des quantités d’amidons dans les aliments :
Le blé (pain, pâtes, brioches, croissants) → 120 minutes
Le riz → 120 minutes
L’avoine → 80 minutes
Les pommes de terres → 10 minutes
L’équipement physiologique de l’humain n’est pas constitué pour élaborer les céréales : ses dents pourrissent avec une sur-quantité d’amidon, ses glandes salivaires, son estomac est dépourvu de gésier broyeur, ses intestins, son foie est vite débordé et surchargé. Les céréales fermentent et produisent beaucoup de gaz et intoxiquent l’organisme.
La consommation de pain et de céréales en tout genre mène aux développement des maladies catarrhales et les maladies rhumatismales à cause des déchets du métabolisme qu’elles entrainent après leur digestion. Selon les personnes, le temps pour développer ces maladies est plus ou moins long en fonction de l’âge, le sexe, l’hérédité, la quantité consommée, etc…
De nombreux spécialistes associé les maladies catarrhales plus aux laitages qu’aux céréales mais d’autres disent l’inverse donc c’est à chacun d’en conclure ce qui est le plus juste pour lui. Si je peux vous donner un conseil à titre personnel, arrêter le pain et vous n’aurez plus souvent des rhumes.
Les maladies catarrhales sont :
Le rhume
La sinusite
La bronchite
La pneumonie
L’asthme
La colite
L’esprit vaseux
Les calculs hépatiques
Les calculs rénaux
Les maladies rhumatismales sont :
Rhumatisme
Arthritisme
Arthrose
Lumbago
Goutte
Polyarthrite
Diabète
En conclusion, un régime “équilibré” n’est pas la meilleure théorie diététique qui soit le plus adapté à l’homme à mon sens. Il n’y a rien de bon à consommer des produits animaux et des produits céréaliers quotidiennement comme c’est recommandé à l’heure actuelle.
Si vous souhaitez faire des transitions alimentaires, je vous conseille d’y aller progressivement pour ne pas bousculer votre corps et laisser la nature agir lentement mais sûrement. Donc un changement l’un après l’autre.
Si vous voulez plus d’informations sur comment faire une transition alimentaire, vous pouvez recevoir une heure de vidéo gratuite en cliquant ci-dessous où je vous explique les éléments que l’on peut supprimer radicalement du jour au lendemain et les substances qui ont besoin d’être changé progressivement.
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