Comment le sucre raffiné d'origine industrielle nous tue à petit feu ?
En France, notre consommation de sucre raffiné d’origine industrielle était de :
1 kilos par an par habitant en 1950.
31 kilos par an et par habitant en 2010.
Autant dire que l’on a multiplié notre consommation par 30 à peu près en l’espace de 60 ans.
Aux États-Unis, un américain consommait jusqu’à :
2 kilos en moyenne de sucre par an en 1900.
De nos jours, les américains en consomme plus de 60 kilos en moyenne.
En l’espace d’un siècle la consommation annuelle de sucre a été multiplié par 30, ce qui justifie en grande partie la montée du surpoids et de l’obésité dans ce pays. 65% des américains sont en surpoids de nos jours. On suit à la trace avec maintenant 46% des français qui sont en surpoids dont 6 millions sont obèses.
Le sucre raffiné d’origine industrielle est devenue une drogue pour les habitants des pays occidentaux. Il a même été prouvé que le sucre était une drogue aussi violente que la cocaïne.
Il n’y a rien de nutritif à proprement parler dans cet aliment. Les sucreries sont des calories "vides", c'est à dire qu'elles apportent uniquement de l'énergie pour se dépenser mais aucun nutriment pour nourrir cellules et tissus. Pourtant il prend une place de plus en plus conséquente dans notre alimentation quotidienne.
1. Quelles sont les conséquences du sucre blanc ?
On est toujours plus nombreux à se rendre compte de la nocivité du sucre depuis des années voir des décennies maintenant. Mais force est de constater que l'information concernant ses dangers rentre d'un côté de notre tête pour en sortir immédiatement de l'autre côté.
Le sucre sous toutes ses formes, c'est à dire dans les aliments comme :
Les biscuits
Les gâteaux
Les boissons
Les confiseries
Les vienoiseries
Les plats préparés
Les condiments
...
fermente dans l'organisme et va produire de :
L'acide acétique
L'acide carbonique
L'alcool
a) L'acide acétique.
L'acide acétique est un acide extrêmement puissant. C'est pourquoi on l'utilise pour brûler les verrues. On se doute bien que si cet acide est capable de corroder la peau à ce point, les dégâts sur nos muqueuses délicates ne sont pas sans conséquence.
L'acide acétique pénètre rapidement l'organisme, c'est pourquoi il est encore plus fort. Son affinité avec les acides gras du système nerveux est à l'origine de conséquences paralysantes sur les nerfs :
Trouble de concentration
Trouble de mémoire
Trouble d'attention
b) L'acide carbonique.
Principalement présent dans les boissons gazeuses. Dans l'eau, le gaz carbonique forme ce que l'on appelle de l'acide carbonique. L'acide carbonique a tendance à :
picoter la langue --> Signe d'acidité
renforcer le gout --> Idéal pour pousser à la consommation
On utilise également l’acide carbonique pour la conservation de la viande.
c) L’alcool.
L’alcool est aussi destructeur. Ces effets néfastes ne sont plus à prouver sur la santé et notre état général.
L’alcool brûle le tissu rénal plus ou moins progressivement et affecte les nerfs étroitement liés au cerveau. Cela a pour conséquence de perturber les fonctions d’observation, de concentration et de locomotion. Une soirée bien arrosée permet de se rendre compte de ces propos.
2. Quel est le véritable danger du sucre blanc ?
a) Le pancréas : premier organe touché.
Le pancréas est la plus active des glandes de notre appareil digestif. Le pancréas a la faculté d'injecter les sucs nécessaires à la digestion des aliments. Lorsqu'il perçoit la saveur du sucre raffiné, le pancréas est saturé et perturbé. Les perturbations causées par le sucre sont responsables de nombreuses pathologies citées précédemment et bien d'autres.
b) L'hyperglycémie.
Le fait d’absorber du sucre raffiné d’origine industrielle créé dans le corps une hausse rapide du sucre dans le sang que l’on appelle communément l’hyperglycémie.
Ce pic de glycémie fait sécrété aux cellules du pancréas de l’insuline (l’hormone responsable du stockage) qui permet d’envoyer le sucre contenu dans le sang vers les cellules.
Lorsqu’il y a une hyperglycémie lors de la consommation de sucreries raffinées, imaginez vos cellules comme des maisons qui vont laisser leur porte d’entrée grand ouverte pour faire rentrer tout ce qui vient.
Bon ou mauvais, peu importe, les cellules vont se remplir de tout et n’importe quoi. Lorsque vos cellules sont pleines, c’est le milieu extra-cellulaire qui va être l’entrepôt de toutes les substances extérieures que vous apportez à votre corps.
C’est ainsi que le stockage (prise de poids) se développe et que le sucre raffinée d’origine industrielle est devenu par la première cause d’obésité dans le monde en touchant presque deux milliards de personne en surpoids, soit ⅓ de la population mondiale et 600 millions d'obèse.
c) L'hypoglycémie.
Le drame survient dès que le sucre dans le sucre a transité vers les cellules parce que la chute du sucre dans le sang entraîne ce que l’on appelle l'hypoglycémie.
On ressent cette hypoglycémie comme une sensation de fatigue, de coup de barre, un coup de pompe (vous savez cette envie de manger à 10H ou 11H) qui nous pousse généralement à consommer un aliment sucré pour se redonner de l’énergie.
d) La dépendance : le cycle hyperglycémie/hypoglycémie.
Ainsi est lancé la spirale infernale du sucre raffiné :
prise de sucre blanc,
hyperglycémie suivie très rapidement d’une hypoglycémie,
une nouvelle prise de sucre blanc
et ainsi de suite toute la journée.
Notre corps n’est pas fait pour que l’on joue au yoyo avec la glycémie.
Le drame du sucre blanc est qu’il omniprésent. On le retrouve partout même là où on ne s’y attend pas. On le retrouve même dans les aliments salés comme les conserves, les sauce en pots, les plats préparés ou encore les cigarettes.
L’être humain qui est grand consommateur de sucre raffiné finit par souffrir de mille maux dont il ne soupçonne même pas l’origine étant donné que le sucre est en vente libre (c'est pourquoi il fait confiance aveuglément sans se poser la question de connaître la nocivité du produit) et qu’il ne le considère pas comme un poisson.
3. Quelles sont les solutions.
a) Les végétaux crus.
Le corps humain est conçu pour consommer des sucres complexes tels qu’on les trouve dans la plupart des aliments végétaux tels que la nature nous l’offre, c’est à dire à l’état brut.
Les fruits, les légumes, les graines germées et les algues en autre contiennent toutes les substance nutritives dont nous avons besoin et apporte les quantités nécessaires de sucre à notre bon fonctionnement.
Il est important le bon du mauvais sucre parce qu’on ne peut pas considérer le sucre comme étant un élément à bannir. Le sucre naturel tel que la nature nous l’offre est essentiel pour l’organisme et nous ne pouvons pas nous en passer. Je rappelle que 95% de nos besoins nutritifs sont avant tout du glucose.
Le sucre reste avant tout notre énergie, un peu comme le carburant que l’on met dans le moteur de la voiture pour la faire avancer.
Si nos réserves de sucres sont à sec alors notre corps aura du mal à fonctionner tant pour bouger physiquement mais aussi pour raisonner intellectuellement et bien d’autres choses.
Tous les sucres raffinées sont à bannir parce qu'ils sont été chauffé et transformés :
Sucre blanc
Sucre roux
Sucre brut
Mélasse
Sirop d'érable
etc ...
Première solution qu’il est bon d’essayer est de remplacer les sucreries industrielles par le fruit de son choix. Le fruit est l’aliment le plus physiologiquement adapté à l’organisme humain s’il est de saison et mûr surtout.
Le pH du corps va rapidement se réguler parce que vous allez retirer une source d’acidité considérable et apporter une substance alcaline dans votre milieu intérieur.
Tous les fruits et les légumes crus contiennent des sucres naturels que l'on appelle fructose. Le fructose est facilement transformé en glucose par le corps. Le miel est également un sucre dont haute valeur nutritive.
b) Comment distinguer le bon du mauvais sucre ?
Vous remarquerez que notre corps est naturellement programmé à reconnaitre ses substances. Instinctivement, le corps nous fait comprendre qu'il n'a plus besoin de cet aliment parce qu'il en a en quantité suffisante.
Essayez de manger un pot de miel, vous arrêtez avant même d'avoir atteint la fin du pot. Ne vous forcez pas à le finir, vous vomirez avant.
Essayer de manger un pot de nutella, vous allez le dévorer jusqu'à la fin parce que c'est addictif. Il faudra le finir pour s'arrêter d'en prendre. Notre corps ne le reconnait pas, c'est raffiné.
C'est la différence entre un sucre naturel et un sucre raffiné.
c) L'excès se payera forcément un jour.
Ce n’est pas le sucre raffiné en soit ni l’alcool, le tabac, les produits animaux et laitiers en excès, le sel ou le blé qui nous rend malade mais le fait de le consommer en excès.
Jour après jour, ils finissent par s’accumuler et mettre le corps à la lutte jusqu’à ce qu’il déclenche une maladie fonctionnelle qui n’est rien d’autre qu’un processus d’auto-nettoyage que le corps met en place pour se guérir.
Il est bon de rappeler que ce n’est jamais un médicament qui guérit le corps mais le corps qui se guérit lui-même. Un médicament est fait pour soulager la douleur et assister le système immunitaire par un apport extérieur. A tellement assister le système immunitaire, on finit par le rendre inopérant et de moins en moins réactif face aux menaces.
L’important est de se libérer de certaines habitudes qui sont plus nocifs que bénéfiques pour nous, ces mêmes habitudes qui nous conduisent inéluctablement vers des maladies de civilisations.
Notre mode de vie en société a évolué d’une façon complètement déraisonnable d’un point de vue physiologique pour l’humain.
Evidemment, je ne dis de revenir à l’homme de Cro-magnon mais de conserver les bonnes pratiques de cette époque en y apportant les bénéfices de notre monde moderne.
4. Quelques chiffres à l’appuie.
Dans cette partie, je vous donne quelques résultats d’études qui ont été mené et ont été relayées par un neurologue américain, Docteur Russel Blaylock, pour vous prouver que la dangerosité du sucre raffiné d’origine industrielle est belle et bien une réalité.
Voici des extraits du livre Nouvelle Alimentation : planétaire, universelle et consciente du Dr.Christian Tal Schaller
“ Le docteur Staye, agent de probation dans un cadre de liberté surveillée de délinquants dans l’Ohio a remarqué que ces délinquants avaient une très mauvaise alimentation avec beaucoup de sucre, beaucoup de malbouffe, de nourriture avec des additifs tels que le glutamate monosodique et l'aspartame. Elle a également noté que plus de la moitié d’entre eux continuaient d’avoir un comportement antisocial, violent et commettait des vols pendant leur peine. Mais si on les mettait sous un régime équilibré, seulement 8% persistaient dans leur violence."
"D’autres études ont montré que parmi ceux qui consommaient beaucoup de sucre et de malbouffe, 47% continuaient la drogue durant leur période de liberté surveillée. Par contre, parmi ceux qui avaient accepté une alimentation contrôlée, seulement 13% continuaient la drogue."
"Au centre d’enfants d’Oklahoma, on a réduit de 43% les crimes des jeunes délinquants en réglant simplement les problèmes de malbouffe. Et puis on est allé plus loin en étudiant les électroencéphalogrammes des prisonniers. Chez les prisonniers violents, on a trouvé 14 anomalies dans les électroencéphalogrammes. Avec le changement de régime, ces anomalies sont passées au nombre de 2."
"Dans des prisons d’Alabama, on a fait les mêmes études. En changeant le régime des prisonniers, il y a eu 42% de réduction des actes suicidaires et 61% de réduction des comportement antisociaux sur une seule année."
"Dès que les bébés sont en âge de manger, les mères leur donnent des jus de pommes en brique qui contiennent 35 grammes de sucre ! Tous les jus ont de fortes concentrations en sucre, et les parents élèvent leurs enfants avec cela."
"Puis vient l’adolescence et la consommation de sodas. Toujours aux USA, les ados boivent l’équivalent de 54 cuillères à café de sucre par jour, seulement en sodas. La limite maximum ne devrait pas dépasser 10 cuillères par jour."
"Judith Worthman et son marie, neuroscientifiques, ont mené une étude sur la nutrition du cerveau. Ils ont fait une corrélation entre l’absorption de sucre, le comportement, et le niveau de sérotonine dans le cerveau.“
La relation alimentation-comportement est très constructive pour comprendre la santé d’un point de vue globale et non de manière isolée.
La révolution du phénomène de l’épi-génétique explique parfaitement cette relation de cause à effet entre notre alimentation et notre état de santé et de bien-être. Pour plus d'information sur la relation entre nos habitudes de vie et notre état de santé, je vous invite à lire mon article sur L'épigénétique : nous sommes le résultat de nos habitudes en cliquant ici.
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