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Les transmutations biologiques, ce phénomène que tout le monde ignore !

Comment expliquer que les poules pondent des oeufs sans prendre du calcium ? Or on sait que les coquilles des oeufs contiennent du calcium. D'où l’ont-elles tiré alors que leur nourriture n'en contient pas.

Comment expliquer que la vache produit des tonnes de corps gras dans son lait alors qu'elle ne broute que de l'herbe et se développe de manière impressionnante ?

Comment expliquer que le gorille, le primate le plus apparenté à l'homme arrive à bâtir une musculature herculéenne avoisinant un poids de 200 kg en ne prenant que des fruits, des légumes et des verdures, c'est-à-dire une alimentation dépourvue de produit riche en protéines ?

Comment tous ces phénomènes sont-ils possibles ? Comment il est possible qu'il y a un nutriment quelconque soit présent en plus grande quantité en sortie qu’en entrée ? Qu'est-ce qui se passe à l'intérieur de l'organisme vivant en question pour expliquer un tel phénomène ?

Ce sont là des problèmes que la biochimie moderne cherche à résoudre. Mais il y a les recherches effectuées par le français Louis Kervran sur les transmutations biologiques qui peuvent expliquer tout ceci. Ces recherches peuvent révolutionner les idées courantes parce que les organismes vivants ne suivent pas toujours les lois de la chimie comprises à l'heure actuelle par l'homme.

Transmutations biologiques

I. Qu'est-ce que les transmutations biologiques ?

Les transmutations biologiques prouvent par exemple que les organismes vivants n’ont pas besoin de prendre une molécule de calcium pour fabriquer une molécule d’os. Les organismes vivants ont le pouvoir de changer un élément en un autre comme par exemple le magnésium en calcium, le manganèse en fer ou encore la silice en calcium.

Voilà une explication tangible qui permettrait d'expliquer comment la laitue sert à bâtir de bons os fait à partir de calcium. Parce que la laitue est extrêmement riche en silice et contient très peu de calcium.

Nos connaissances en chimie sont peut-être limitées pour expliquer un tel phénomène. Les transmutations biologiques nous forcent à réexaminer plusieurs questions sur la nutrition comme par exemple : faut-il des protéines pour fabriquer des protéines ?

Le professeur Arnold Ehret a répondu non à cette question et plusieurs autres personnes dans le milieu ont approuvé sa réponse. Le lait de la vache contient plus de calcium que n'en contient l'herbe qu'elle broute.

Nous savons par ailleurs que la vitamine B12 n'est pas présente dans notre régime alimentaire mais qu'elle est synthétisée par la flore intestinale. Qu'est-ce qui se passe au niveau de cette flore précieuse ? C'est ce que nous allons voir maintenant.

II. La flore intestinale : le laboratoire chimique de la nature humaine.

Il y a 100 mille milliards de germes dans notre tube digestif. Le rôle était particulièrement mal connu depuis ces dernières dizaines d'années. La lumière se fait petit à petit parce qu'à l'heure actuelle on dénombre 450 espèces de bactéries et que ces milliards de bactéries permettent de réaliser un équilibre écologique remarquable. Ce même équilibre écologique intestinal qui constitue un système de défense de l'organisme humain contre l'infection.

Robert Ducluzeau, ingénieur agronome et diplômé de l'Institut Pasteur et Pierre Raibaud, directeur de recherche du laboratoire d'écologie microbienne ont travaillé des dizaines d'années sur la flore intestinale dans les laboratoires de l'INRA à Jouy-en-Josas. L'équipe de l'INRA a démontré que le tube digestif renferme une quantité de bactéries 10 fois supérieure aux cellules du corps humain.

On parle même d'une des densités bactériennes les plus élevées de la terre. Cette importante population a été oubliée parce qu'elle ne peut pas survivre en atmosphère d'oxygène, c'est pourquoi elle disparaît très rapidement après sa sortie de l'organisme sauf si elle est placée dans des conditions spéciales.

Les 450 espèces répertoriées interagissent en permanence les unes sur les autres. Les souches bactériennes les mieux représentées quantitativement limitent la croissance des autres, qui restant minoritaire n'expriment pas leur éventuelle toxicité, ce qui ne créait pas d'infection.

La flore intestinale est un écosystème qui tend sans cesse à conserver son équilibre. C'est la nature même de tout le règne vivant : rechercher sans cesse son état d'équilibre le plus parfait.

On peut se demander à quoi servent toutes ces bactéries ? Le rôle de ces bactéries a été montré dans :

  • Le transit intestinal,

  • Le métabolisme des sels biliaires

  • La synthèse des protéines

  • Les phénomènes d'absorption d'eau et d'ions

  • et bien d'autres choses.

La flore intestinale fabrique aussi certaines vitamines comme cela a été montré avec la vitamine B12 mais d'autres vitamines sont également à mon sens synthétisées au sein de la flore intestinale. La flore intestinale intervient également dans l'immunité parce que les bactéries qu’elle contient constituent une barrière contre les agressions d'autres souches qui risquent de provoquer des maladies infectieuses.

En effet les bactéries au sein de la flore peuvent éliminer complètement la bactérie ingérée ou lui permettre de s'implanter mais en limitant sa multiplication, c'est-à-dire en l'empêchant d'atteindre un niveau de population tel que l'infection se manifeste. Cependant, il reste à faire des recherches concernant ces mécanismes complexes qui régissent ces “effets de barrière”.

Mais ces recherches ne sont pas dans l'intérêt des industries pharmaceutiques parce que la connaissance de telles défenses naturelles impliquent inéluctablement l'abandon de milliers de tonnes d'antibiotiques et d'autres médicaments qui peuvent endommager la flore intestinal, une flore vitale à l'organisme.

En prenant conscience de ce phénomène, on comprend que le corps a ses propres moyens de défense qui sont supérieurs à tout ce que l'on peut connaître. La nature a très bien fait les choses et nous n'avons pas besoin d’utiliser sans cesse des antibiotiques, des laxatifs et beaucoup de médicaments qui sont nuisibles à toutes ces bactéries utiles qui forment l'essentiel de notre immunité.

Ces bactéries sont un peu comme des agents de sécurité que l'on met au porte d'une maison. Cela implique également que l'on n'a pas besoin de fournir autant d'aliments concentrés en protides vu que la flore intestinale procède à la synthèse des protéines dans les intestins.

III. Bâtir des muscles sans aliment carné.

Charles Fraser a dit dans Hygienic Review, numéro 6 volume 39 que : “De nombreux hygiénistes, tout en pensant que le régime végétarien cru est l'un des meilleurs pour la santé ne sont pas sûrs qu'il soit le meilleur pour bâtir des muscles et une grande force. Ils supposent ainsi qu'un végétarien ne peux pas bâtir du volume musculaire et des forces sans protéine animale. Récemment un champion m'a demandé s’il est possible de développer un physique de champion sans viande.

Je lui ai répondu par l'affirmative quoi que j'ai eu peu d'exemples à lui montrer. J'ai dit que je ne connais pas d'athlètes qui aient bâti dès le début, sa musculature sur un régime végétarien mais j'en connais qui l'ayant bâti au début sur un régime carnivore sont devenus végétariens par la suite et on réussi à maintenir leur fantastique musculature de même que leurs forces énormes. Ils ont reconnu la supériorité du végétarisme et maintiennent tout ce qu'ils avaient acquis, sur un régime végétarien.

L'un des athlètes est Bill Pearl, ex Mister America et Mister univers. J'ai lu ensuite l'ouvrage sur les transmutations biologiques de Louis Kervran qui est un français. Ce chimiste a noté dans ses expériences et ses nombreuses observations sur les animaux que dans les organismes vivants, les éléments et les composés issus de la digestion et de l'assimilation peuvent produire d'autres éléments et d'autres composés qui n'existaient pas auparavant !

Ainsi le principe de la chimie selon lequel les aliments peuvent changer de forme seulement (de solide en liquide, ou en gaz, etc) et non changer totalement d'éléments, ne s'applique qu'aux éléments morts en dehors de l'organisme vivant. Dans l'organisme vivant cette loi de la chimie est violée superbement ! C'est ainsi par exemple en partant du magnésium, du silice, du manganèse, du sodium, d'autres sels minéraux divers et des vitamines, le corps peut construire du calcium, du fer, des protéines, etc. Le corps agit comme un laboratoire chimique qui ne demande qu'une variété d'aliments naturels crus pour produire des merveilles !

IV. Reconstruire sa flore intestinale.

Les défenses naturelles de l'organisme sont assurées principalement par la flore intestinale. Lorsque cette flore est riche, les aliments sont digérés et assimilés convenablement. C'est ainsi que le corps a des nutriments pour fabriquer des globules rouges et des globules blancs indispensables pour la défense naturelle du corps, laquelle je répète est principalement assurée par le corps lui-même sans aucune aide extérieure.

Si on apporte une aide externe à ses défenses avec des antibiotiques par exemple alors ces dernières s’affaiblissent. On peut se poser la question de savoir comment reconstruire la flore intestinale ? Y-a-t-il des produits qui permettent cela ? Pour reconstruire cette capacité fonctionnelle de transmutation et de défenses naturelles, il faut à mon sens procéder par étape. Mais avant de voir ces étapes considérons 2 exemples pour y voir plus clair.

Premier exemple : Le tabac et la bronchite.

Un fumeur peut souffrir de bronchite chronique provenant principalement du tabac. Comment faire pour guérir cette bronchite ? Il faut avant tout supprimer la cause, c'est à dire le tabac. Ainsi 90 % du chemin vers la guérison de la bronchite sera effectué. Faut-il donner un médicament chimique ou un remède naturel ? Non pas du tout parce que la suppression de la cause suffit.

Si on ne supprime pas la cause, on a beau prendre tous les médicaments et les remèdes chimiques ou naturels, on ne guérira pas parce que la source du problème est toujours présente. Les remèdes n’ont que pour but de supprimer les symptômes. Or les symptômes ne sont que des signes d'avertissements que notre corps nous envoie pour nous faire prendre conscience qu'il y a quelque chose dans nos habitudes qui est néfaste pour notre corps.

La suppression des symptômes n'est pas la guérison, au contraire elle encourage l'individu à continuer de fumer et n'aide en rien à l'élimination des poisons du tabac. Elle entrave plutôt cette élimination.

La bronchite représente elle-même le processus naturel que le corps met en place pour éliminer par les bronches enflammées les substances toxiques du tabac. Lorsque les substances sont éliminées, les symptômes disparaissent et le corps peut fonctionner normalement à nouveau.

Deuxième exemple : les hémorroïdes et les épices.

Une personne qui souffre d'hémorroïdes qui résultent principalement d'une grande consommation d’amidons concentrés, des épices et des aromates comme la moutarde, le poivre, le thym, etc... Comment procéder pour guérir les hémorroïdes ? Une pommade à utiliser localement ? Un médicament par voie buccale ? Une tisane ou un extrait de plantes ? Tous ces remèdes ont pour but de combattre les hémorroïdes sans toucher à la cause qui les a générés.

Quand votre doigt brûle à cause du feu, il suffit de l'éloigner du feu pour que tout rentre dans l'ordre. Et votre doigt va finir par guérir au bout d'un certain temps. La suppression de la cause suffit si on laisse encore le temps au corps de se réparer, ou de réparer par lui-même les dégâts issus de certaines de nos mauvaises habitudes.

Reconstruire une flore intestinale.

Pour reconstruire une flore intestinale endommagée par les produits chimiques, il faut procéder de la même façon à mon sens :

  • Supprimer les causes qui endommagent la flore intestinale → 90 % du chemin est parcouru, éviter les additifs alimentaires dans les produits transformés, les pesticides dans les aliments frais classiques, les médicaments comme les antibiotiques et les laxatifs, etc…

  • Supprimer ensuite les aliments inadaptés à la physiologie et l’anatomie humaine.

  • Se nourrir majoritairement d'aliments spécifiques à l'espèce humaine.

“Si tu es malade, recherche d'abord qu'est-ce que tu as fait pour le devenir”.

Hippocrate

Hippocrate a aussi dit : “Il faut revenir à la cause et même à la cause de la cause”. C'est d'ailleurs le premier principe du serment d'Hippocrate “primum non nocere” qui veut dire avant tout ne pas nuire. En s’interrogeant sur nos habitudes, on peut guérir nos maladies indépendamment de toutes solutions artificielles qui ne consistent à supprimer les symptômes.

Les symptômes ne sont que les conséquences (effets) de nos mauvaises habitudes (causes). Les remèdes consistent en d’autre terme à annuler la loi naturelle de cause à effet, ce qui est impossible parce que si vous chassez le naturel, il reviendra forcément au galop tôt au tard.


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Je m'appelle Adrien, ingénieur généraliste  de profession, je suis un véritable passionné de santé globale et du bien-être humain. 

Je partage mes expériences et mes connaissances à travers ce blog en me disant que ça pourrait servir quelqu'un comme ça m'a servit personnellement.

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