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Viandes : quelles sont les conséquences d'une surconsommation ?
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Les populations des pays occidentaux en particulier les pays d'Europe et d'Amérique du Nord consommaient en moyenne 70 % de leurs protéines sous forme végétale en 1900.
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De nos jours, 70 % de nos protéines sont issus des produits d'origine animale.
Un changement dans nos habitudes alimentaires en l'espace d'un siècle qui n'est pas sans conséquence si la consommation de produits animaux est excessive.
C'est pourquoi j'aimerais dans cet article aborder différents points concernant les produits animaux :
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les protéines,
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quelle quantité consommer,
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les idées reçues.
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l’impact environnemental,
Je m'appelle Adrien, ingénieur généraliste de profession, je suis un véritable passionné de santé globale et du bien-être humain.
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1. Les protéines animales.
On met souvent en avant l'importance des produits animaux par rapport à la qualité de leur protéine. Une protéine par définition est une chaîne acide aminé. On en dénombre 21 au total dont 9 que l'on appelle acide aminé “essentiel” parce que notre corps est incapable de les fabriquer lui-même.
C'est pourquoi il est important de les lui apporter par nos aliments. Une protéine qui possède tous les acides aminés essentiels est appelée protéines “complètes” tandis qu'une protéine qui en possède seulement quelques-uns est appelée protéine “incomplète”.
On sait que les produits animaux ont des protéines complètes alors que la majorité des produits végétaux ont des protéines incomplètes mais il existe des exceptions. Cependant on sait qu'il n'est pas indispensable d'apporter tous les acides aminés essentiels à chaque repas et que l'on peut constituer des protéines complètes à partir d'une combinaison de protéine “incomplète”.
C’est notamment le cas lorsque vous consommez des légumineuses avec du riz ou du quinoa, vous aurez des protéines “complètes” dans la majorité des cas. D'où la nécessité de diversifier son alimentation d’origine végétale. Les protéines sont des macronutriments qui nous apportent de l'énergie.
Or les protéines brûlent plus de calories pour être digéré que ce qu’elle en apporte, c’est pourquoi on recommande des régimes hyperprotéiné pour perdre du poids sur le court terme.
Les viandes sont parmi les aliments naturels les plus caloriques devant les légumes, les fruits, les verdures mais derrière les fruits à coque. Cela non en fonction de leur teneur en protéine mais principalement par rapport à leur teneur en lipides. Je reviens juste après sur les acides gras parce que c’est là le problème d’un excès de produit animaux.
Cependant la digestion consomme jusqu’à 50 % de l'énergie totale du corps en moyenne. Si les réserves d'énergie sont insuffisantes après un repas riche en calories, il est fort possible que l'on somnole parce que le corps tente de reconstituer ses réserves par le sommeil.
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2. La quantité de produits animaux à consommer.
a) Les acides gras saturés à chaines longues des viandes.
Bien que l'on nous recommande de consommer un produit animal par jour à l’heure actuelle, cela semble excessif au vu des acides gras saturés contenu dans les viandes. Tout d'abord il est bon de rappeler que tous les pays dans le monde ne sont pas des consommateurs quotidien de produits animaux.
En effet si vous allez dans la partie orientale du monde en Asie, les populations ne consomment pas de produits animaux tous les jours. Au cours d'une semaine d'alimentation les Chinois par exemple consomme environ 5 % de produit animaux.
Les graisses animales que l'on trouve dans les viandes mais aussi le lait, beurre, le fromage et les charcuteries sont des graisses saturées à chaine longues. En revanche, les graisses saturées à chaine moyenne comme dans l'huile de coco ne sont pas nocives pour l'organisme.
Les acides gras saturés à chaines longues ne sont pas ou très peu assimilable par l'organisme, elles encrassent l'organisme en circulant anormalement dans les vaisseaux et les compartiments liquidiens du corps pouvant être à l'origine de nombreuses pathologies comme les maladies cardio-vasculaires, les affections digestives, les maladies rhumatismales, l'hypertension ou encore certains cancers.
C'est exactement pour cette raison que je vous conseille de limiter votre consommation de produits animaux.
b) Quelle quantité ne pas dépasser ?
Vous pouvez consommer environ 500 grammes par semaine. Je vous conseille également de diversifier vos sources de protéines animales, dans la semaine, vous pouvez prendre :
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1 fois 100 grammes de viande rouge cuite longtemps,
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1 fois 100 grammes de viande blanche,
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1 fois 100 grammes de préparation à base d’oeuf comme une omelette,
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1 fois 100 grammes de poisson en privilégiant les poissons d'eau douce,
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1 fois 100 grammes de fruits de mer ou un autre poisson.
Avec ces quantités vous aurez un apport en protéines animales largement suffisant.
c) Evitez les viandes enrichies.
Les chercheurs de la Cleveland Clinic ont démontré les effets de la carnitine, une molécule présente en grande quantité dans les viandes rouges. On la retrouve dans de nombreux autres produits tels que les boissons énergisantes ou encore les compléments alimentaires.
Ces recherches ont montrées qu'il y a une bactérie présente naturellement dans notre tube digestif qui transformerait cette carnitine en oxyde de triméthylamine, un composé organique qui entraînerait le durcissement et l'obstruction des artères dans le corps.
Les viandes enrichies, c’est à dire celle que l'on retrouve dans nos supermarchés et dans de nombreux restaurants à commencer par les fast food sont conditionnées de façon à offrir un plaisir gustatif en optimisant son côté gouteux.
Une fois que la viande est découpée, le morceau de bidoche est ensuite passée dans un bain d'eau salée dans lequel on ajoute un produit chimique sous le nom de phosphate de sodium. Cela permet d'augmenter le poids du morceau de viande pour amplifier le côté rassasiant qui est apprécié du consommateur.
Sans le savoir le consommateur achète souvent un produit fait à partir de 1/10 d'eau salée ce qui peut être dangereux à long terme pour la surcharge pondérale mais en revanche les papilles gustatives sont satisfaite parce que l'homme adore l'arôme de sel.
De plus le gaz contenu dans ce produit chimique donne une teinte rouge vif qui est particulièrement apprécié du consommateur également. Enfin ce gaz permet allonger l'espérance de vie du morceau de viande en passant de 4 à 5 jours à la base jusqu'à quelques semaines dans les rayons des supermarchés. Tout ceci est bon pour les affaires mais certainement pas pour la santé.
Je vous conseille d'acheter de la viande biologique que vous pouvez trouver dans des magasins diététiques, mieux dans des boucheries artisanales où les bêtes ont été élevées en plein air et nourries à l'herbe et encore mieux directement chez les éleveurs.
Évitez également les oeufs de codes 2 et 3 et privilégiez plutôt les oeufs de code 0 ou 1. Certains fermiers ajoutent des graines de lin et de chanvre dans la moulée de leurs poules ce qui augmente la teneur en oméga 3 des oeufs.
Je rappelle que l'oméga 3 est un acide gras essentiel que le corps ne peut pas fabriquer et qui est indispensable à la bonne santé du cerveau et du cœur permettant de prévenir maladies cardio-vasculaire et maladies neurodégénératives.
BESOIN DE COMPLEMENT ALIMENTAIRE ?
3. Les idées reçues
a) Les sportifs ont besoin de produits animaux pour battre des records.
À la fin des années 80, le monde du sport s'est intéressé de près à l'alimentation végétale parce que de nombreuses études réalisées par la médecine du sport est arrivé aux mêmes résultats : plus les sportifs consommaient de végétaux, plus leurs performances s'améliorent et ce quel que soit le sport pratiqué.
Ces résultats sont encore plus visibles concernant les sports d'endurance comme le marathon ou le triathlon. Cela ne veut pas dire arrêter de consommer des produits animaux mais de réduire l’apport et augmenter la quantité de végétaux.
b) Les végétariens souffrent de carences et de maladies.
Lorsqu'il y a carence chez un végétarien, la plupart du temps cela résulte d’un manque d'énergie, c'est-à-dire de macronutriments sous forme de protéines, glucides et lipides. Un manque de calories oblige le corps à puiser dans ses réserves pour fournir de l'énergie et c'est de cette manière que peuvent apparaître les carences.
Dans son livre Se nourrir sans faire souffrir John Robin confirme que les végétariens vivent en moyenne 6 à 10 ans de plus que le reste de la population. Une récente étude a également montrée que les végétariens avaient 50 % de risque en moins de contracter un cancer au cours de sa vie parce que les produits animaux sont parmi les plus acidifiants dans l'organisme.
Sans parler du rapport Campbell qui est une étude remarquable sur la nutrition dans le monde en montrant l’excellent état de santé des populations qui ne mangent ni viande, ni produits laitiers par des éléments scientifiques d'une grande qualité.
Colin Campbell est considéré comme l’un des plus grand nutritionniste de notre temps. De l’université de Cornell, Campbell lança avec le docteur Chen Junshi de l’académie de Santé de Médecine Préventive de Chine, le “projet Chine”.
Il étudia l’alimentation de 65 cantons de la Chine rurale en 1983-1984 puis en 1989-1990. Plus de 10.000 personnes furent suivis et une cinquantaine de maladies furent étudiées et comparées avec la situation aux USA.
Colin Campbell affirme que “la nourriture d'origine animale n’est pas nécessaire et il faut s’en éloigner”. Il a mit en évidence quelques principes fondamentaux :
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La nutrition représente les activités combinées d’un nombre incalculable de substances nutritives.
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Les suppléments vitaminiques ne sont pas une panacée pour une bonne santé. En fait rien ne vaut les vitamines apportées par les aliments naturels eux-mêmes.
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Il n’y a aucun élément nutritif dans les produits animaux que l’on ne trouve pas dans les aliments végétaux. Et les éléments d’origines végétales sont d’une bien meilleure qualité que ceux venant des aliments d’origine animale.
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Les gènes ne déterminent pas à eux seuls nos maladies. La nutrition joue un rôle critique pour déterminer quels gènes vont s’exprimer ou non. C'est ce que l'on appelle l'épigénétique.
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Une alimentation végétale variée permet de neutraliser les effets négatifs des polluants chimiques.
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La nutrition qui permet de prévenir les maladies avant le diagnostic et permet aussi d’arrêter ou de guérir la maladie une fois diagnostiquée.
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La nutrition qui est bénéfiques pour une maladie chronique est aussi celle qui permet d’assurer la santé tout au long de la vie.
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Une bonne nutrition crée de la santé dans tous les secteurs de notre vie. Toutes les parties de notre sont interconnectées.
Harvey Diamond, auteur d’un célèbre régime d'hygiène alimentaire a dit :
“Vous mettez un bébé dans son lit avec une pomme et un lapin. S’il mange le lapin et joue avec la pomme, je vous achète une nouvelle voiture !”
Le docteur William C.Robert, rédacteur en chef d’un journal au sujet des problèmes cardiaques American Journal of Cardiology. Ce docteur a écrit :
“Quand nous tuons les animaux pour les manger, ce sont eux qui finissent par nous tuer car leur viande n’a jamais été destinée à l’être humain”.
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4. L'impact de la surconsommation de viande sur notre environnement.
Il est aussi une question fondamentale que tout le monde doit prendre conscience, c'est que notre consommation excessive de produits animaux n'est pas sans conséquence sur notre environnement. En effet chaque année, c’est :
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7 animaux fermiers par habitants de la planète qui sont abattus pour notre consommation soit environ 50 milliards d'animaux,
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143 animaux marins par habitant de la planète qui sont pêcher ou pour notre consommation, soit environ 1000 milliards animaux,
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1 terrain de football de forêt tropicale qui partent en fumée chaque seconde pour laisser place à de grands élevage industriel.
En conclusion, limiter sa consommation de produits animaux est nécessaire pour s’assurer un bon état de santé, il est important de compenser l’apport en protéines par un apport de végétaux (graines, noix riche en protéines par exemple).
Pour les végétariens, il y a toutes les alternatives à base de soja qui peuvent facilement apporter toutes les protéines nécessaires. Veillez à prendre du soja de bonne qualité et non du soja qui vient d’Amazonie.
Et vous, combien de fois mangez-vous des produits animaux et de la viande par semaine ?
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